Le 27 novembre 2014 - modifié le 31 décembre 2014
Aprés l'Assemblée Nationale, le Sénat dit "oui" à la reconnaissance de l'Etat palestinien
Détail du vote (Analyse par groupes politiques)
Seuls les groupes communiste républicain/citoyen et écologistes ont fait le plein pour la résolution, les socialistes se disperçant entre le vote pour, la non prise part au vote et l'abstention.
Même si le gouvernement n'est absolument pas tenu, d'un point de vue juridique, de réagir à l'adoption de cette résolution, Hollande doit avoir le courage de reconnaître la Palestine ! |
Explication de vote des députés PCF Front de Gauche le 28 novembre
Le 2 décembre, François Asensi député GDR () de la 11ème circonscription de Seine-Saint-
Il rappelle que le Front de Gauche avait déposé dès 2012 une proposition de résolution appelant à reconnaître l’Etat Palestinien, qu'il a lui-même interrogé le ministre des Affaires étrangères trois fois sur ce sujet lors des questions au gouvernement.
L'Assemblée Nationale dit "oui" à la reconnaissance de l'Etat palestinien
- L'Assemblée Nationale a adopté ce jour 2 décembre 2014 à une large majorité, en dépit de l'opposition de la droite, la sur la reconnaissance de l'Etat palestinien
- Le vote :
Nombre de votants : 506
Nombre de suffrages exprimés : 490
Majorité absolue : 246
- Pour l’adoption : 339 (15 communistes FdG ; 279 socialistes ; 18 écologistes ; 11 radicaux ; 4 centristes ; 9 UMP ; 3 non inscrits)
- Contre : 151 (1 socialiste ; 14 centristes ; 136 UMP)
La résolution invite simplement l'éxécutif à "reconnaître l'Etat de Palestine en vue d'obtenir un réglement définitif du conflit". C'est pourtant un acte historique que les députés français viennent d'accomplir car il ouvre la voie de la reconnaissance d'un État palestinien par la France.
La réaction d'Israël n'a pas tardé. Mardi, quelques minutes à peine après l'adoption par l'Assemblée nationale d'une résolution demandant la reconnaissance par la France d'un Etat de Palestine, le gouvernement israélien, via son ambassade en France, a expliqué que ce vote allait «éloigner les possibilités d'arriver à un accord» de paix avec l'Autorité palestinienne.
A l'inverse, de nombreux Palestiniens ont dit de leur satisfaction. Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a ainsi indiqué «remercier le Parlement et le peuple français». Hanane Achraoui, une dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a exprimé dans un communiqué «sa gratitude au peuple français» et appelé «le gouvernement français à traduire le vote de son Parlement en acte».
La Jordanie a présenté mardi 30 décembre au Conseil de sécurité un projet de résolution palestinien. Soumis au vote, ce projet : 8 votes favorables (dont celui de la France), 2 contre et 5 abstentions.
- Explication de vote de M. François Delattre, représentant permanent de la France auprès des Nations unies
- Israel-Palestine : les Etats-Unis bloquent l'espoir de paix à L'ONU
7 janvier 2015 : l'ONU accepte la demande d'adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale
Cette décision va permettre au tribunal de La Haye, qui a pour mission de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre, d'enquêter à partir du 1er avril (date effective de cette adhésion) sur les allégations de crimes commis dans les territoires palestiniens.
En savoir plus
Le Parti de Gauche : La France doit reconnaître l’Etat de Palestine
- Appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens
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