L’Assemblée nationale examine aujourd’hui un projet de loi qui élargit aux plantes le délit de contrefaçon. Ce projet, qui suscite une forte indignation, renforce un vaste arsenal réglementaire limitant le droit à échanger et reproduire les semences de ferme. Depuis un siècle, « les semenciers n’ont eu de cesse de chercher des moyens techniques pour assurer leur monopole sur la semence », rappelle Yves Manguy, co-fondateur de la Confédération paysanne. Tout commence aux États-Unis dans les années 20. Paysans et consommateurs sont progressivement devenus otages des grands semenciers. Sans jamais cesser de résister à la privatisation du premier maillon de la chaîne alimentaire.
La « guerre des semences » s’intensifie. Un récent projet de loi considère la reproduction de semences à la ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, comme une « contrefaçon ». Cette tentative d’appropriation de la semence n’est pas nouvelle. Elle remonte au début du 20e siècle et commence plus précisément aux Etats-Unis. En 1923, le ministre de l’Agriculture décide d’arrêter la sélection quasi naturelle du maïs au profit d’hybrides non reproductibles qui assurent un retour sur investissement.... Pour en savoir plus...
L’Assemblée nationale examine aujourd’hui un projet de loi qui élargit aux plantes le délit de contrefaçon. Ce projet, qui suscite une forte indignation, renforce un vaste arsenal réglementaire limitant le droit à échanger et reproduire les semences de ferme. Depuis un siècle, « les semenciers n’ont eu de cesse de chercher des moyens techniques pour assurer leur monopole sur la semence », rappelle Yves Manguy, co-fondateur de la Confédération paysanne. Tout commence aux États-Unis dans les années 20. Paysans et consommateurs sont progressivement devenus otages des grands semenciers. Sans jamais cesser de résister à la privatisation du premier maillon de la chaîne alimentaire.
La « guerre des semences » s’intensifie. Un récent projet de loi considère la reproduction de semences à la ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, comme une « contrefaçon ». Cette tentative d’appropriation de la semence n’est pas nouvelle. Elle remonte au début du 20e siècle et commence plus précisément aux Etats-Unis. En 1923, le ministre de l’Agriculture décide d’arrêter la sélection quasi naturelle du maïs au profit d’hybrides non reproductibles qui assurent un retour sur investissement.
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La « guerre des semences » s’intensifie. Un récent projet de loi considère la reproduction de semences à la ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, comme une « contrefaçon ». Cette tentative d’appropriation de la semence n’est pas nouvelle. Elle remonte au début du 20e siècle et commence plus précisément aux Etats-Unis. En 1923, le ministre de l’Agriculture décide d’arrêter la sélection quasi naturelle du maïs au profit d’hybrides non reproductibles qui assurent un retour sur investissement.
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La « guerre des semences » s’intensifie. Un récent projet de loi considère la reproduction de semences à la ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, comme une « contrefaçon ». Cette tentative d’appropriation de la semence n’est pas nouvelle. Elle remonte au début du 20e siècle et commence plus précisément aux Etats-Unis. En 1923, le ministre de l’Agriculture décide d’arrêter la sélection quasi naturelle du maïs au profit d’hybrides non reproductibles qui assurent un retour sur investissement.
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