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80 000 ou 100 000 personnes à la marche pour dire "Maintenant Çà Suffit" à François Hollande ! Peu importe..... c'est un IMMENSE SUCCÈS !
L'opposition de gauche est dans la rue !
JL Mélenchon souriant avec le socialiste Liem Hoang Ngoc (membre du bureau national du PS), Eric Coquerel du PG, Philippe Poutou du NPA,....
JL Mélenchon du PG avec le socialiste Liem Hoang Ngoc (membre du bureau national du PS), Alexis Tsipras membre de SYRIZA, candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Pierre Laurent du PCF...
et des militants EELV.....
L'opposition de gauche et l'alternative politique se construisent pas à pas !
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Déclaration du Parti de Gauche
L’Appel
Les désaccords stratégiques qui ont divisé le Front de Gauche lors de ces élections municipales ont pesé très lourd dans la difficulté à rendre lisible, pour le plus grand nombre, le message que nous portons.
Pourtant, le Front de Gauche, autonome et conquérant, avec 11,7% retrouve la part d’électeurs et d’électrices qui a voté en faveur de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2012.
Dès lors, il est absolument éclatant qu’un Front de Gauche uni dans une stratégie nationale de conquête, débarrassé du brouillage entretenu par ceux qui ont fait le choix de s’allier dès le premier tour aux candidats qui soutiennent ce gouvernement, notamment dans les grandes villes, aurait permis un score national bien plus conséquent.
Ainsi le Front de Gauche aurait pu devenir, à l’issue de ce scrutin, le pôle de rassemblement de toute la gauche de rupture, et ce d’autant plus que lorsque l’alliance avec les écologistes s’est nouée autour de véritables contenus, 15% d’électeurs et d’électrices ont répondu présents.
L’heure n’est pas aux règlements de comptes, mais bien au sursaut. Notre ligne d’horizon est validée par les faits : le Front de Gauche est la stratégie pour conquérir le pouvoir.
L’exemple de Syriza indique bien que seul un Front de Gauche autonome, nourri de la dynamique citoyenne, définitivement détaché des stratégies à géométrie variable, pourra s’ancrer durablement et aller à la rencontre des abstentionnistes.
Nous militant-es -ou non- des partis membres du Front de Gauche, appelons immédiatement à l’organisation nationale d’Assises du Front de Gauche. Il nous faut ouvrir en grand nos portes et nos fenêtres, adopter une feuille de route pour les trois années à venir et préparer la relève de toute la gauche sociale, écologiste et républicaine.
Le succès prévisible de la Marche du 12 avril doit servir de point d’appui à la mobilisation pour la tenue rapide des Assises du Front de Gauche.
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Le 30 mars 2014, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse sur le deuxième tour des élections municipales. Il a vu dans le résultat une sanction de la politique du gouvernement et a dénoncé le sectarisme du PS dans des villes comme Toulouse. Jean-Luc Mélenchon a appelé à construire "une nouvelle gauche, capable d'être majoritaire dans notre pays". Il a souligné l'excellent résultat de la liste PG-EELV à Grenoble, dans lequel il a vu "une magnifique leçon de choses" qui apportait "une grande espérance" et "un vent frais". Jean-Luc Mélenchon a enfin appelé les élus socialistes à rompre les rangs et à rejoindre l'opposition de gauche à la politique du gouvernement.
Le 2nd tour des élections municipales a confirmé, voire amplifié toutes les caractéristiques du 1er tour.
Sources : Laurent Maffeïs et le Pôle argumentaire du PG
Une abstention populaire
Un nouveau record historique d’abstention est atteint lors de ce second tour avec 36,3% contre 34,08% pour le précédent record atteint en 2008. La composante populaire de l’abstention s’accentue encore lors de ce second tour. Elle recule par exemple à Paris par rapport à 2008, en particulier dans les arrondissements les plus bourgeois (7,8, 15,16ème). Mais elle explose dans les villes populaires de banlieue, particulièrement celles détenues par le PS, pour dépasser 55% par exemple à Evry, Villiers-le-Bel, Roubaix ou Trappes. Dans ces communes qui avaient voté autour de 70% pour François Hollande aux présidentielles, la politique du gouvernement a réussi à dégoûter une large majorité des électeurs.
Un autre symptôme de l’approfondissement de la crise politique est l’atomisation du paysage politique dans 986 triangulaires et 207 quadrangulaires, là aussi un record historique. Elles traduisent la défiance des électeurs face aux partis dominants en crise qui ont vu se multiplier les dissidents capables de se maintenir au second tour.
Un désastre pour le PS
Le PS perd 162 villes de plus de 10 000 habitants en métropole et outre-mer. Il perd 10 villes de plus de 100 000 habitants. Il faut remonter à 1972 pour retrouver un niveau aussi faible du PS dans le paysage municipal. Hollande a ainsi achevé de ruiner l’implantation municipale du PS construite dans la foulée du congrès d’Epinay et du programme commun. Le PS perd des bastions historiques comme Limoges, détenue depuis un siècle, ou Nevers, détenue depuis un demi-siècle. Trois ministres (Moscovici, Guillaume Garot et François Lamy) qui se présentaient sur des listes PS largement sortantes font lourdement perdre la gauche. Signe de la défiance face au PS, plusieurs dissidents socialistes terrassent les listes sortantes soutenues par le PS à Dunkerque, La Rochelle ou Montpellier.
Et même là où le PS sauve de justesse des villes comme Paris, Lyon, Lille ou Strasbourg, il va perdre la majorité dans les communautés urbaines et futures métropoles. Là où le PCF n’avait pas assumé clairement une ligne d’opposition de gauche, il est emporté avec le PS par la vague du désastre. Par exemple à Bobigny, au Blanc Mesnil ou à Villejuif, le PC perd au profit de la droite alors qu’il avait fait liste commune avec le PS dés le 1er tour. Et là où le PS avait refusé par sectarisme toute fusion avec nos listes, il perd souvent avec une marge inférieure à notre score du 1er tour. C’est le cas à Toulouse où l’alliance PS-PCF perd la ville avec 4,1 points d’écart avec la droite au 2nd tour, là où notre liste autonome avait obtenu 5,1% au 1er tour.
La droite gagne mais reste en crise
La droite atteint son plus haut niveau de conquêtes aux municipales depuis 1947. Elle contrôle désormais 60 % des villes de plus de 10 000 habitants contre 44 % à l’issue des précédentes municipales. Cette percée n’est cependant pas homogène au profit de l’UMP mais se fait souvent en faveur de l’UDI (Nancy, Amiens, Laval, Bobigny) et du Modem (Pau). Loin d’atténuer la crise de la droite, cette victoire marque donc la réémergence d’un centre droit puissant sur le plan électoral. Une nouvelle d’autant plus mauvaise pour l’UMP que Modem et UDI ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient des listes distinctes de l’UMP aux européennes.
En ayant littéralement dissout le peuple dans l’abstention, la politique de Hollande permet même à la droite de s’ancrer dans des départements jusque là largement dominés par la gauche. C’est le cas en Seine Saint Denis, département régulièrement le plus à gauche de France aux élections nationales, où la droite contrôle désormais 50% des villes de plus de 10 000 habitants alors que la gauche en contrôlait jusqu’ici 70%. Cette percée de la droite en banlieue a d’ailleurs été ouvertement aidée par Marine Le Pen. Dans des terres où l’implantation du FN est faible, elle a délibérément opéré des jonctions avec des responsables de droite conformément à la stratégie du FN de conquête du leadership de la droite. Ce fut par exemple le cas à Villeneuve Saint Georges ou à Sevran en Seine Saint Denis.
Des conquêtes FN en trompe l’œil
Le FN conquiert 11 villes de plus de 9 000 habitants, mais seulement deux avec plus de 50 %. Hayange n’est par exemple conquise qu’avec 34%. La plupart du temps le FN a surfé sur la crise de la droite pour conquérir ces villes dans ces triangulaires ou quadrangulaires où la droite était lourdement divisée. Ces conquêtes servent néanmoins au FN à masquer son absence de progression au second tour dans la majorité des villes où il se maintenait. Il ne progresse ainsi que quand il est en situation de conquête et pas dans la plupart des triangulaires. Les deux vice-présidents du FN et bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot et Louis Alliot échouent d’ailleurs à Forbach et Perpignan, tout comme les 2 députés FN, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen qui ne parviennent pas à capitaliser leur implantation dans le Gard et le Vaucluse. Quant à l’argument selon lequel le FN aurait contribué à faire reculer l’abstention là où il est fort, il est très diversement vérifié. La perspective de victoire du FN a en effet suscité un regain de mobilisation d’électeurs de droite radicalisés à Fréjus ou Toulon mais elle a aussi mobilisé des abstentionnistes pour empêcher la victoire du FN comme à Avignon.
Progression des listes d’opposition de gauche
A l’issue du 1er tour, voici comment se sont réparties nos 308 listes ayant obtenu plus de 10% : 67 ont gagné au 1er tour, 82 ont eu des élus dés le 1er tour dans une ville gagnée par d’autres que nous, 25 ont fusionné avec des listes PS en tête, 13 se se sont retirées sans fusionner et 121 se sont maintenues au second tour.
Ces 121 listes d’opposition de gauche maintenues au second tour enregistrent un résultat de 27,64%, en progression de 5 points par rapport au 1er tour où elles avaient réalisé 22,47% en moyenne. Cette progression marque le succès massif de la stratégie d’autonomie conquérante que nous avons défendue.
Quelques progressions éclatantes de nos listes maintenues :
Déclaration du Front de Gauche de La Rochelle
La liste du Front De Gauche La Rochelle Rebelle Humaine et Solidaire a recueilli 1005 voix .
Nous remercions les électeurs qui ont choisi la liste anti-austérité porteuse des valeurs humanistes et rebelles.
Ces élections montrent que le parti des abstentionnistes a encore gagné et que le parti de la haine ne cesse d’avancer. Notre démocratie est malade, rongée par le bipartisme, rongée par l’application des politiques libérales à La Rochelle comme en France.
Les électeurs qui ont voté pour notre liste sont libres et feront leur propre choix pour le deuxième tour.
Quoi qu’il arrive nous continuerons à défendre nos idées, à lutter avec les rochelais pour une ville plus égalitaire, plus solidaire, à lutter contre l’austérité. Nous serons avec vous pour gagner le transport collectif gratuit, des logements sociaux de qualité, pour lutter contre les expulsions locatives… »
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Pour ma part, membre du Parti de Gauche et candidat sur la liste "La Rochelle 2014 VERTE et OUVERTE" au premier tour, co-élaborateur du programme de la campagne, je ne peux rejoindre ni soutenir Jean François FOUNTAINE qui ne porte aucune des valeurs de gauche auquel je suis attaché, même s'il s'engage sur certains points programmatiques essentiels aux yeux des rochelais et qui me tiennent à coeur.
Je ne me retrouve pas non plus dans la liste portée par Anne Laure JAUMOUILLIÉ, qui n'a pas de programme en rupture avec les politiques d'austérité mises en oeuvre du national au local.
Son programme, vague et plus subliminal que concret ne correspond a aucune des attentes qui sont les miennes que ce soit sur les questions liées à la cohabitation d'industries ou sites classés SEVESO avec les riverains, à la politique vis à vis du coût de la ville (eau potable, logement, services publics, etc.......).
C'est pour l'ensemble de ces raisons que je soutiens l'appel du Front de Gauche pour le second tour qui laisse les électeurs libres de leur propre choix.
La Roc
Il ne doit pas y avoir deux listes porteuses du même programme à la gauche du PS sur la Rochelle au premier tour des élections municipales !
En effet, le PG, le NPA, des communistes FdG, des syndicalistes, etc... se sont engagés dans une démarche d’assemblées citoyennes, ont mis en débat des propositions novatrices en rupture avec les politiques austéritaires, ont élaboré un document politique "NON A L’AUSTÉRITÉ PRENONS LE POUVOIR" dont chacun reconnaît le sérieux et la pertinence.
Lors de l’Assemblée citoyenne du 11 janvier, le représentant d’EELV a notifié l’accord quasi total d’EELV avec les travaux et propositions de l’Assemblée Citoyenne et a proposé un accord politique resté sans suite. Aujourd’hui EELV renouvelle publiquement sa proposition d’accord pour le premier tour des élections municipales afin de "regrouper nos forces et de faire liste commune comme cela s’est fait à Poitiers ou Rennes".
L’heure n’est pas au replis identitaire et partisan ! L’heure est au rassemblement dés le premier tour, des forces de gauche en toute indépendance du parti socialiste pour combattre les conséquences locales des retombées de la politique austéritaire menée par le gouvernement, et contribuer à jeter les bases, à partir des réalités locales, de la construction d’une nouvelle majorité politique à gauche en alternative au social libéralisme.
Pour notre part nous mettrons tout en œuvre pour ne pas ajouter de la confusion à la situation locale déjà particulièrement compliquée ce qui alimente l’abstention, le vote d’extrême droite. La Rochelle ne doit pas être livrée à nos adversaires de classe !
Dans ce cadre, nous appelons toutes les rochelaises et les rochelais attachés aux valeurs de la gauche de transformation sociale à ne pas céder à la facilité de la division artificielle et à œuvrer, au premier tour, pour la construction d’une liste unitaire indépendante et, au second tour, agir pour le rassemblement, faire échec à la droite et à l’extrême droite et mettre en œuvre tout ou partie de notre programme !
PREMIERS SIGNATAIRES :
Eric DURAND membre du Parti de Gauche ; René BLANCHEMANCHE ; Henri MOULINIER ; Eric PERRIN membre du PG ; Stéphane BEAUPOUX EELV ; Patricia TOUCAS ; Marianne KLOSS membre du PG ; Raymond BOZIER, écrivain, acteur du mouvement associatif ; Daniel ARNAUDIN, retraité ; Françoise ENET ; Myriam BERNARD, militante associative ; Patrick RICHARD membre du PG ; Patrick JOB membre du PG ; Fabrice HAUVUY membre du PG ; Charles CHASSON membre du PG ;
Pour signer l’appel : <edurand4@free.fr> ;<rene.blanchemanche@gmail.com>
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