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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 14:21
Crédit photo : afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Crédit photo : afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Jean Luc Mélenchon : Notre choix n’est ni le chaos, ni le Frexit de principe, ni la soumission aux traités actuels, ni la fumeuse attente résignée d’une renégociation générale. C’est l’application des décisions du vote populaire et donc l’opt-out pour tout ce qui lui fait obstacle... "[1bis]

 

Non, le Brexit n’est pas né uniquement de la colère du peuple contre les élites, mais d’une stratégie d’un pan de la finance, emmené par les hedge funds, désireux de quitter l’UE pour dérégulariser davantage. C’est la thèse d’un essai sombre, qui annonce l’avènement d’un « libertarianisme autoritaire ».

 

Sources : Midi Insoumis, Populaire et Citoyen | mis à jour le 17/02/2023

- Le feuilleton du Brexit s’est souvent apparenté à une pièce de théâtre shakespearienne, avec coups de bluff, trahisons en série et jusqu’à l’assassinat d’une députée

Mais l’essai que viennent de publier deux sociologues français, Marlène Benquet et Théo Bourgeron[1] Quand la City de Londres faisait campagne pour le Brexit ", braque les projecteurs sur un personnage qui ne semblait être, jusqu’à présent, qu’un second couteau du drame en cours : ces hedge funds, fonds de capital-investissement et de trading à haute fréquence, qui prospèrent « aux marges les moins régulées du secteur financier ».

 

En choisissant de s’intéresser, non pas aux ressorts psychologiques des électeurs du Brexit, ou à leurs conditions socioéconomiques, mais aux « intérêts patronaux » de ceux qui l’ont provoqué, La Finance autoritaire (Raisons d’agir) déplace la focale. Elle se penche sur les intérêts économiques des classes dominantes, et ceux, en particulier, de la City de Londres, moins monolithique qu’elle n’est souvent décrite. « Le Brexit est la répercussion d’une opposition économique, devenue conflit institutionnel et politique, entre deux fractions du patronat financier », écrivent Benquet, chargée de recherche au CNRS, et Bourgeron, post-doctorant à Dublin.

 

 

- Ces deux universitaires vont plus loin

Ils font du Brexit « le premier exemple significatif du basculement d’un pays du néolibéralisme vers le libertarianisme autoritaire », une dynamique également à l’œuvre, selon eux, dans les États-Unis de Trump ou au Brésil de Bolsonaro. Le Brexit a souvent été narré comme « l’histoire d’un mauvais calcul stratégique », le résultat d’un aventurier opportuniste nommé David Cameron, désireux d’asphyxier le UKIP de Nigel Farage sur sa droite. Mais ce récit manquerait peut-être l’essentiel : la bataille à laquelle se sont livrés, au cours de l’année 2016, deux pans de la finance, l’une « historique » (banques, assurances, etc.), l’autre, alternative, autour des fonds spéculatifs.

 

La principale différence entre ces deux acteurs de la City, pour reprendre la terminologie marxiste maniée par les deux auteurs, est liée à leur « mode d’accumulation » :

  • les premiers s’enrichissent avant tout sur les marchés boursiers ;
  • les seconds interviennent sur des marchés de gré à gré, c’est-à-dire non organisés.

Benquet et Bourgeron opposent une « première financiarisation » à une « seconde financiarisation », encore moins régulée. Les deux forces se trouvent désormais « en concurrence pour la négociation d’un régime politique d’accumulation institutionnalisant leur droit à accumuler ».

 

 

- L’une des pièces maîtresses de leur raisonnement est un travail de compilation inédit

A partir des chiffres publiés par la Commission électorale du Royaume-Uni, ils ont analysé l’origine des 349 lignes de dons accordés par 313 donateurs distincts aux plateformes en faveur du maintien (remain) ou du divorce (leave) – soit 33 millions de livres (37 millions d’euros environ) dépensées en cinq mois.

 

Alors que les médias ont souvent écrit que la City tremblait devant la perspective d’un Brexit, ils observent que 57 % des recettes de la campagne en faveur du " leave " (partir) proviennent du secteur financier, contre 36 % pour celle du " remain " (rester). En affinant les recherches, ils découvrent que les " hedge funds " (fonds spéculatifs) ont consacré près de 90 % de leurs ressources au leave.

 

👉 Au total, la campagne du leave est financée à 94 % par des acteurs de ce qu’ils nomment « la seconde financiarisation ».

 

La presse britannique a déjà souligné, ces dernières années, le rôle discret joué dans la campagne par certains gestionnaires de hedge funds, Arron Banks, mécène du Ukip et cofondateur de la plateforme Leave.EU, étant sans doute le plus connu (Mediapart avait publié son portrait ici). Des journalistes, à l’instar de Peter Geoghegan (Democracy for sale, 2020), ont publié des essais ultradocumentés sur l’opacité des financements de la campagne du leave (Mediapart en a parlé en 2019).

 

..............................................

 

- Quels enseignements en tirer ? Regardons ce qu'en dit la France insoumise (extrait)[2]

Partant du constat que le Brexit est une sortie néolibérale de l’Union européenne, et donc la pire envisageable, les citoyens et citoyennes que nous sommes doivent tirer les leçons de cet épisode :

  • 1- La Commission européenne confirme qu’elle ne sait, ne peut, ni ne veut négocier. Elle est soumise à des impératifs idéologiques si puissants qu’elle ne sait faire preuve d’aucune souplesse. On peut sans risque affirmer que ce qui lui importe essentiellement dans cette négociation Brexit c’est d’imposer un accord qui se voudrait punitif pour ne pas donner l’exemple à ceux des autres peuples qui pourraient être taraudés par l’idée de la quitter ;
  • 2- Le Brexit est une sortie néolibérale de l’Union européenne, et donc la pire envisageable. Cela confirme que sortir de l’UE pour sortir de l’UE n’est pas un programme. Car dans cette affaire, une seule certitude demeure : avant comme après, les Britanniques subiront la même politique néolibérale, au moins aussi féroce, voire pire. L’important consiste bien pour nous à se fixer des objectifs politiques et sociaux de justice sociale, environnementale et fiscale, et de les appliquer. Dès lors que, ces objectifs étant fixés, l’UE est un obstacle, il faut la combattre comme telle ;
  • 3- Instaurer un rapport de forces est la condition nécessaire au changement. L’UE est obstacle au changement, il faut instaurer avec elle un rapport de forces et ne pas imaginer que la négociation soit réellement possible avec l’UE telle qu’elle est.

 

- Jean-Luc Melenchon : Vous tuez l'idée européenne
On ne tuera jamais si bien et si efficacement l’idée européenne qu’en la traitant comme on est en train de le faire... 

 

  • Les propositions de la France insoumise :

« L’Avenir en commun, en Europe aussi ! » : Ce document programmatique pour les élections européennes est proposé par l’espace du programme de La France insoumise, coordonné par Charlotte Girard et Boris Bilia[3].

« L’Avenir en commun, sortir des traités européens » : Plan A : Proposer une refondation démocratique, et appliquer un « plan B » en cas d’échec des négociations[4]

 

Notes :

[1] Quand la City de Londres faisait campagne pour le Brexit

[1bisJean Luc Mélenchon

[2France insoumise : Brexit ou le jeu de dupes 

[3] « L’Avenir en commun, en Europe aussi ! »

« L’Avenir en commun, en Europe aussi ! » téléchargeable

[4] « L’Avenir en commun, Sortir des traités européens »

 

Pour en savoir plus :

- Ce que contient l'accord post-Brexit entre l'UE et le Royaume-Uni

- Les eurodéputés de La France insoumise pointent les impasses actuelles de la construction européenne. Ils s'opposent au dumping social et écologique et à l'évasion fiscale.

- Brexit, pas touche au marché unique

- Accord de Brexit: les paradis fiscaux ont de beaux jours devant eux ! (Fabien Roussel - PCF)

- Manon Aubry, députée européenne France insoumise : " Avec l'accord Brexit, le Royaume-Uni pourra tranquillement  inonder gratuitement le marché Drapeau de l'Union européenne sans en respecter toutes les normes sociales, fiscales & environnementales. La porte ouverte au dumping ! "

- C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !

- Brexit : Bruxelles prête à de la créativité, pas à une atteinte au marché unique !

- Europe : Le Pen et le FN/RN rejoignent la niche. Jusqu’au bout

- Brexit : 40% des camions qui reviennent du Royaume-Uni sont... vides, n'ayant bien souvent pas de marchandises à ramener

- Younous Omarjee, député européen France insoumise, tenait une conférence de presse sur la Réserve d'ajustement au Brexit, aux côtés de Pascal Arimont, son rapporteur (Cet instrument devrait tempérer les effets socioéconomiques du retrait britannique dans les régions impactées)

La cause du Brexit est parfaitement claire : le peuple est stupide et les élites devraient le dissoudre

- Brexit : deux tiers des Britanniques favorables à un référendum pour rejoindre à nouveau l’Union Européenne

« IL NE SUFFIT PAS DE SORTIR DE L’EURO POUR REDEVENIR SOUVERAIN »

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27 octobre 2020 2 27 /10 /octobre /2020 18:56
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !

L'Europe a bon dos !...

- Il y a nécessité de remettre les choses dans l'ordre, ce n'est pas l'Europe qui fixe la politique européenne,... mais les gouvernements des États qui la compose !

- Si les pays qui compose l'Europe étaient antilibéraux... l'Europe mènerait une politique antilibérale !

et en tout état de cause, « Il ne suffit pas de sortir de l'Europe pour devenir souverain ![17] »

 

L'Europe au quotidien, c'est dans les territoires qu'elle se vit : agriculture, aménagement du territoire, pêche, cohésion sociale, services publics, etc....
Donc " Tout le monde parle de l'Europe ! Mais c'est sur la manière de faire cette Europe que l'on ne s'entend plus ! ". Jean Gabin dans " Le Président " (1961)
Et si, en fait, l'Europe n'avait pour rôle que :
- de faire adopter des mesures que les États membres ne peuvent pas faire passer ;
- de servir d'alibi à ces États pour leur permettre de dire :... " C'est pas nous, c'est Bruxelles " !

Et si la désobéissance aux traités et directives européennes était conçue et popularisée comme un outil capable d’accélérer l’émergence d’une communauté politique, un embryon de peuple européen ?


Sources : Eric Durand | mis à jour le 16/02/2023

-C'est la commission européenne qui en fait dirige l'Europe
Rappel sur son rôle :

  • Instituée par le traité de Rome de 1957, la Commission européenne est l'une des principales institutions de l'Union européenne, avec le Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen et le Conseil européen. Elle est la seule institution en mesure de proposer de nouveaux textes législatifs. Ceux-ci sont, dans la plupart des cas, soumis au Parlement européen et au Conseil de l'Union européenne puis appliqués dans les Etats membres[1] ;
  • Elle constitue surtout l'organe "exécutif " de l'Union européenne. Une fois les actes législatifs adoptés, la Commission européenne veille à leur application, sous le contrôle de la Cour de justice de l'UE (CJUE). De surcroît, elle gère les politiques de l'UE et alloue les financements européens : elle fixe les priorités budgétaires de l'UE, établit les budgets annuels (qui doivent être approuvés par le Parlement et le Conseil), et contrôle la façon dont les fonds sont utilisés. Enfin, à l'exception de la politique étrangère et de sécurité commune, elle assure la représentation extérieure de l'UE[1].

 

Composition :

  • Elle est composée d'un commissaire européen par État membre, soit 27 commissaires[2] ;
  • Ceux-ci sont proposés par les chefs d'État ou de gouvernement des États membres réunis au sein du Conseil européen, et approuvés par le Parlement européen[2] ;

 

-La commission, la politique qu'elle mène, sont la traduction de la situation politique de chaque pays (de la gauche à l'extrême droite)

Question : qui imaginerai qu'un pays propose à Bruxelles un commissaire qui ne soit pas en adéquation avec l'orientation politique de ce pays ?

  • Quand les pays sont politiquement, socialistes (sociaux démocrates), à droite ou à l'extrême droite, ils désignent un commissaire pour porter une politique libérale, ultralibérale.... et l'Europe mène une politique libérale ou ultralibérale ;
  • Si les pays étaient à gauche, ils désigneraient un commissaire pour porter une politique de gauche.... et l'Europe mènerait une politique.... de gauche (on ne va pas débattre de la notion de " gauche ") !

 

-La politique menée par l'Europe est donc celle que les pays membre de l'Europe demandent aux commissaires qu'ils ont désignés... de mener
Ainsi, à votre avis, quelle politique les commissaires désignés par la France (voir liste ci dessous) ont-ils eu pour mandat de mener : une politique de gauche ? Evidemment que non !.... et il en est de même dans chaque pays !

 

Robert Marjolin SFIO Raymond Barre UDF
Jean-François Deniau UDF Claude Cheysson PS
François-Xavier Ortoli Parti gaulliste Edgard Pisani PS
Jacques Delors PS Christiane Scrivener Parti républicain
Édith Cresson PS Yves-Thibault de Silguy Parti gaulliste
Michel Barnier UMP Pascal Lamy PS
Jacques Barrot UMP Pierre Moscovici PS
Thierry Breton Grand patron et homme de droite    

 

 

Derniers points :

  • Les traités adoptés par Bruxelles doivent être ratifiées par les parlement de chaque pays[3]..... ce qui est fait quasi systématiquement en France ;
  • Les règlements et les décisions deviennent automatiquement contraignants dans toute l’UE à la date de leur entrée en vigueur. Les directives doivent être transposées par les pays de l’UE dans leur législation nationale[5] ;
  • Inscrite depuis un demi-siècle dans la jurisprudence, le principe de « primauté » du droit européen signifie que le droit de l'Union prévaut sur les droits nationaux des États membres. Il bénéficie à toutes les normes de droit européen disposant d'une force obligatoire et s'exerce à l'égard de toutes les normes nationales[4].

 

-Aujourd'hui.... quitter l'Europe (Frexit) pour changer de politique en France ?

D'une manière récurrente, cette demande revient sur les réseaux sociaux, or :

  • affirmer que c'est l'Europe qui dirige la France est.... FAUX, car Bruxelles mène la politique que les pays membres lui demande de mettre en oeuvre (via le parlement et la commission) !
  • Et quand Bruxelles mène une politique de droite (néolibérale), et qu'en France nous avons un gouvernement néolibéral, le « capitalisme populaire [7] » prôné par Emmanuel Macron, affirmer qu'il conviendrait de quitter l'Europe via un Frexit pour mettre en oeuvre une autre politique est.... ARCHI FAUX !

 

-Alors qu'elle issue ?

Pour mener une autre politique, il faut d'abord œuvrer à ce que le peuple prenne le pouvoir en France, comme en Bolivie[8], au Chili[9].

 

C'est tout le sens de la stratégie politique mise en oeuvre par la France insoumise, pour, au travers de la " Fédération populaire[10] " rassembler sur les causes communes autour de l'avenir en commun[11].

 

Et une fois le pouvoir pris, la Constituante[12] lancée  pour changer de fond en comble la Constitution, abolir la monarchie présidentielle et restaurer le pouvoir de l'initiative populaire (La 6e République commencera et ce sera une refondation de la France elle-même), la question de l'Europe sera posée !

 

 

-  Pas de frexit, mais au pire, une sortie des traités comme le propose la France insoumise

En effet, lorsqu'il y aura un gouvernement France insoumise, trois issues seront devant nous[13] dans les discussions avec nos partenaires européens. Toutes d'ailleurs reviennent à une sortie des traités.

  • Première possibilité : nous proposons un nouveau traité. La négociation se passe bien, et le nouvel accord est adopté ;
  • Autre possibilité : c'est non, ou plutôt c'est nein, et nous employons une option de retrait, c'est ce qu'a fait pendant longtemps le Royaume-Uni, qui consiste à se mettre d'accord avec nos partenaires pour ne pas appliquer certaines règles ;
  • Enfin, si c'est encore nein, il ne nous resterait plus que la désobéissance unilatérale concernant les traités

 

🔴 FONDAMENTAL : Beaucoup de gens ignorent que désobéir aux traités européens, c’est légal[14].

  • En droit, l’Union européenne n’est ni un super-État, ni un État fédéral. C’est une organisation internationale. Autrement dit, contrairement par exemple aux États-Unis d’Amérique, elle n’a pas de souveraineté. Il n’existe que la souveraineté des États membres, dont la France, qui consentent, uniquement parce qu’ils ont souverainement signé des traités, à en appliquer les règles ;
  • Par conséquent la France a parfaitement le droit, en exerçant sa souveraineté, de décider qu’elle n’applique plus telle ou telle disposition des traités. Cela s’appelle « l’option de retrait[15] ». Elle peut le faire de façon négociée : par exemple, le Danemark a négocié avec les autres pays de l’Union qu’il ne participerait pas à l'Euro (l'accord d'Édimbourg), alors que Schengen est prévu par les traités. La France peut aussi le faire unilatéralement : par exemple, la Suède a voté « non » par référendum sur l’adhésion à l’euro et depuis, elle n’utilise pas cette monnaie alors que cette dernière est prévue par les traités.

 

Il faut donc arrêter les réactions hystériques quand la France insoumise parle de désobéir aux traités européens : c’est légal, ça s’appelle « l’option de retrait ». Quant à savoir avec quels autres pays membres la France lancerait une grande « option de retrait », tout dépend quels gouvernements seront en place en Europe quand les insoumis auront pris le pouvoir par les urnes.

 

🔴 EN DÉFINITIVE...

 la désobéissance aux traités et directives européennes peut aussi être conçue et popularisée comme un outil capable d’accélérer l’émergence d’une communauté politique, un embryon de peuple européen[16].

 

 

-Concrètement que veut mettre en oeuvre la France insoumise...

  • Plan A. Proposer une refondation démocratique, sociale et écologique des traités européens par la renégociation (c'est la sortie concertée des traités européens par l'abandon des règles existantes pour tous les pays qui le souhaitent et la négociation d'autres règles.)

 

C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !
  • ​​​Plan B. en cas d'échec des négociations (c'est la sortie des traités européens unilatérale par la France pour proposer d'autres coopérations. L'UE, on la change ou on la quitte. Le mandat de négociation de ces plans sera soumis au préalable à l'Assemblée nationale. La validation de ce processus passera nécessairement par une décision du peuple français par référendum).
C'est la faute à l'Europe, c'est la faute à l'Europe..... STOP !

 

-  Il faut sortir des traités européens (Jean-Luc Melenchon)

Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 20 février 2018 dans le cadre du débat sur l'élection des représentants au Parlement européen. Il a dénoncé la construction d'une Europe dans laquelle les peuples n'ont pas la capacité de s'exprimer puisque le Parlement européen n'a aucun pouvoir.

 

Il a expliqué que l'Union européenne ne permettait pas la solidarité entre les peuples puisqu'elle refuse l'harmonisation sociale et fiscale et donc la fraternité, à l'heure où l'extrême droite progresse à l'Est de l'Europe et est désormais donnée comme la deuxième force politique en Allemagne. Face à cette impasse, Jean-Luc Mélenchon a appelé à sortir des traités européens actuels et à « refonder l'Europe de la cave au grenier ».

 

Précision :

Je n'ai volontairement pas parlé du rôle du parlement européen qui s'inscrit dans la même logique. Car même si parfois il est est amené à adopter des décisions dont nous ne pouvons que nous satisfaire ( ex : la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité !), globalement sa composition politique allant des conservateurs aux libéraux leur donne 546 sièges sur 751[6].

 

Notes :

[1Rôle de la Commission européenne

[2] la Commission européenne compte actuellement un commissaire par Etat membre

[3] les résolutions prises par Bruxelles doivent être ratifiées par les parlement de chaque pays

[4] Primauté du droit de l'Union européenne

[5] Appliquer la législation européenne

[6] Evolution des rapports de force au Parlement européen

[7] Qu'est-ce que le «capitalisme populaire» prôné par Emmanuel Macron ?

[8Le 18 octobre, le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS), Luis Arce, a été élu président de l’Etat plurinational de Bolivie dès le premier tour

[9] Fin de l’ère Pinochet et début de la Constituante, une nouvelle page de l’histoire du Chili s’ouvre aujourd’hui !

[10] De la nécessité de la fédération populaire

[11] L'Avenir en commun : Le programme de la France insoumise

[12] L'Avenir en commun : La constituante

[13] PAS DE FREXIT MAIS UNE SORTIE DES TRAITÉS: LA FRANCE INSOUMISE EXPLIQUE SON DISCOURS SUR L'EUROPE

[14] Beaucoup de gens ignorent ceci : désobéir aux traités européens, c’est légal

[15] Le Danemark a un opt-out (« option de retrait ») pour l’euro

[16] « Rompre avec le néolibéralisme en désobéissant aux traités européens »

[17« IL NE SUFFIT PAS DE SORTIR DE L’EURO POUR REDEVENIR SOUVERAIN »

 

Pour en savoir plus :
-
Pour Jacques Généreux : "Le seul moyen de faire bouger l’Europe, dit-il, c’est de violer les traités » 

- « L’Avenir en commun, en Europe aussi ! » (document programmatique de la France insoumise pour les élections européennes)

- Jean-Luc Mélenchon : « Je suis un indépendantiste français »

- Suite au refus de ratification du CETA par Chypre, l'accord entre l'Union européenne et le Canada ne ne devrait plus être appliqué

- La Pologne et la Hongrie bloquent le plan de relance européen

- Jean-Luc Mélenchon : Qui s’en fout de l’Europe ? Les eurolâtres !

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 08:55
BREXIT : La gauche britannique a déserté !

Ne nous y trompons pas, en dépit des apparences, le vote britannique en faveur du Brexit n’est pas dû principalement à la haine de l’étranger, mais aux horreurs du modèle social britannique, présenté comme l’exemple à suivre par les libéraux français de droite et ceux prétendument de gauche.

 

Source :  Le blog de Robert Mascarell | mis à jour le 02/01/2023

Ce modèle bâti sur une précarisation généralisée et effrayante de la société, en général, des travailleurs, en particulier. Le chômage y est soi-disant insignifiant. A quel prix ! Des CDD zéro heure. Une indemnisation du chômage pendant six mois seulement. À l’issue de ces six mois, obligation de prendre le pseudo-emploi proposé. Voilà, comment sont truquées les statistiques du chômage en Grande Bretagne !

 

C’est pour parvenir à détruire les conquêtes sociales des travailleurs britanniques que les capitalistes ont décidé d’importer massivement des travailleurs immigrés. Le malheur, c’est que la disparition des syndicats, écrabouillés par l’épouvantable Maguy Thatcher, et la trahison du parti travailliste depuis des décennies, ont conduit les travailleurs britanniques à se tromper de cible et donc à faire des travailleurs immigrés les boucs-émissaires de leurs souffrances. Et comme les immigrés entrent en Grande Bretagne par les canaux européens, le peuple s’est saisi du référendum pour rejeter l’Europe.

 

Résultat, les bénéficiaires de la victoire du Brexit ne sont que les dirigeants des partis xénophobes et racistes.

 

La gauche a été aux abonnés absents. Même notre ami Jérémy Corbyn s’est trompé de combat. Lui qui, normalement, était contre cette Europe, a finalement appelé à y rester. Sa justification ? A tout prendre, le modèle social européen est moins pire que le modèle social britannique. C’est vrai, mais c’est dérisoire. Entre la peste et le choléra, on choisit de se battre sur des idées de gauche, donc pour une Europe sociale et non pour cette Europe du fric.

 

Les travailleurs britanniques ne s’y sont pas trompés. Même ceux qui ne sont ni racistes ni xénophobes ont été obligés de mélanger leurs voix avec ceux-ci. Ils ont majoritairement voté pour le Brexit, mais au seul appel des xénophobes et des racistes. La gauche a déserté, elle a laissé tomber les travailleurs.

 

 

- Le vendredi 24 juin 2016, Jean-Luc Mélenchon parlait du vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne ou (Brexit).

Il a dénoncé le système européen actuel qui ne fonctionne que pour les ultrariches et a réaffirmé que 2017 serait une année clé pour trancher par un vote démocratique les questions européennes.

 

Ia rappelé ses propositions et réaffirmé qu’en cas d’échec des négociations avec les autres États membres, il serait prêt à appliquer un plan B comprenant la sortie de la France de l’Union européenne par référendum.

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Rédacteur

  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT  de 1978 à 2022.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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