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9 avril 2024 2 09 /04 /avril /2024 08:29
Pendant que nous construisons l’après-Macron, Raphaël Glucksman prépare l’après-Mélenchon !

Avec Glucksmann c'est la vieille gauche qui revient !

Ceux qui veulent le retour de François Hollande aux présidentielles peuvent voter pour Glucksmann aux européennes ou s'abstenir !

 

 

L'union de la gauche sans Mélenchon ? Manon Aubry répond à Raphaël Gluxmann...

...S’il y a un après à construire, c’est l’après-Macron, pas l’après Mélenchon. Et on ne peut pas le laisser dans les mains de Jordan Bardella et Marine Le Pen ni dans les mains de ceux qui ont créé Emmanuel Macron et permis son ascension. Voilà ce qui devrait nous occuper.

 

 

Source : Manon Aubry |

 

"  Cher Raphaël,

 

Dans une récente interview, tu as annoncé vouloir faire une union débarrassée de la ligne incarnée par Jean-Luc Mélenchon. “ Il faudra une union politique après ces élections mais ce ne sera pas sur la ligne de Jean-Luc Mélenchon[1] ”. Bien que je sois, tu t’en doutes, en profond désaccord, ta déclaration a le mérite de lever deux hypocrisies.

 

  • La première est de dire que cette élection européenne ne va pas impacter la structuration de la politique française.

Certains poussaient des cris d’orfraie quand nous parlions de l’importance capitale de cette élection dans le paysage politique national. Tu en fais désormais un argument de campagne en demandant la faveur des scrutins pour fonder une nouvelle union à gauche. Merci de nous donner raison sur ce point.

  • La seconde est que l’opposition à Mélenchon ne repose pas sur son style ou ses “ excès verbaux ”, mais bien sur sa ligne politique.

Cela a le mérite de la clarté. On comprend mieux pourquoi tu n’as pas soutenu le programme de la NUPES il y a deux ans, qui a pourtant remporté le 1er tour des élections législatives en 2022.

 


-  L’après-Macron plutôt que l’après-Mélenchon
Quand nous sommes occupés à construire l’après-Macron, tu prépares donc l’après-Mélenchon. C’est, je pense, une erreur politique à de nombreux titres.

  • Penser tout d’abord que le pouvoir pourra se conquérir sans le bloc populaire qu’a réuni Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise, seul parti de gauche à avoir dépassé les 20% ces 12 dernières années, c’est non seulement se priver d’une force populaire mais c’est nécessairement changer le barycentre politique.
  • Qu’est ce qui te pose problème dans “ la ligne Mélenchon ” et donc son corollaire le programme de l’avenir en commun ?
    • Est-ce l’engagement à rompre avec un modèle économique générateur d’inégalités et de désastres écologiques ?
    • La planification écologique ?
    • Le protectionnisme solidaire ?
    • La retraite à 60 ans ?
    • La taxation des plus riches et des multinationales ?

 

Renoncer à son ambition et à cette “ ligne ” c’est renoncer à une ambition écologique et sociale, dans l’espoir de charmer un électorat hypothétique, désillusionné par Macron, qui se contenterait de pansements sur une jambe de bois.

 

C’est sans doute ce qui caractérise le mieux la social-démocratie dont on a déjà bien vu avec François Hollande les limites et les échecs. L’union sans Mélenchon a déjà été testée entre 2012 et 2017. On a vu le résultat : la loi El Khomri, la déchéance de nationalité, le traité budgétaire européen et Manuel Valls à Matignon ! Merci, mais non merci.


La social-démocratie, ancrée dans une philosophie désormais obsolète, se limite à redistribuer les bénéfices d’une croissance économique, endossant ainsi tacitement les principes du capitalisme.

 

🔴 C’est, à mon sens, une double impasse.

  • Politiquement, cette approche ne remet pas en cause le rapport de forces favorisant ceux qui ont déjà amassé des richesses considérables - pas étonnant que tu ne vois d’ailleurs “ aucun problème si les riches paient leurs impôts”.
  • Structurellement, elle se base sur une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies, déjà plongé dans une crise écologique insoutenable.
  • Figée dans ses origines, la social-démocratie a visé des gains mineurs dans le cadre du système économique actuel, sans explorer de véritables alternatives. Sa soumission aux lois du marché l’a même poussée à éroder les protections sociales qu’elle avait jadis mises en place.


Par conséquent, ses bases l’ont abandonnée, cherchant des ruptures politiques capables de mettre fin à la dégradation de leurs conditions de vie, tant écologiques que sociales.


C’est sur cette gauche laissée en jachère par les trahisons de François Hollande que nous avons cherché à reconstruire. C’est ce projet aussi qui m’a convaincue d’abandonner le monde associatif pour m’engager en politique il y a 5 ans quand la France insoumise est venue me chercher. Il fallait retrouver un récit et un horizon émancipateurs. Et rassembleurs. C’est le double défi que nous avons réussi, je crois, en 2022 avec le score de Jean-Luc Mélenchon de 22%.

 


-  Le programme de la NUPES comme boussole
Nous aurions pu à ce moment acter une victoire, comme une forme de revanche sur ceux qui ont fait perdre à la gauche sa boussole ces dernières années. Mais nous avons fait le choix d’ouvrir les portes et les fenêtres, de rassembler encore plus largement, pour créer la NUPES.


Derrière la NUPES une stratégie politique et un programme communs[2]. Sur lesquels le Parti Socialiste dont tu as pris la tête de liste pour les européennes, a pourtant fait campagne et lui a permis d’obtenir un groupe politique à l’Assemblée nationale.

  • Comment expliquer maintenant que le parti socialiste aurait renoncé à ce programme ? Sa stratégie ?
  • C’était juste un bout de papier sur lequel faire campagne pour sauver quelques sièges de députés ?


A toutes fins utiles, je rappelle que ce programme comportait un chapitre entier sur les questions européennes[2 chapitre 8]. Qui, je pense, pouvait marquer un moment fondateur au sein de la gauche, 17 ans après la déchirure du Traité Constitutionnel européen en reconnaissant enfin la primauté du vote des Français contre les règles libérales de l’Union européenne. Pour la 1ère fois, la gauche dans son ensemble était capable d’assumer les nécessaires rapports de force pour dépasser les blocages posés par les règles européennes.

 

  • Le marché de l’électricité européen impose une dérégulation de nos tarifs réglementés de l’électricité.
  • Les règles de la concurrence imposent la vente à la découpe de fret SNCF.
  • Les règles budgétaires imposent des coupes budgétaires dans nos services publics et la protection sociale comme les annonces de Bruno Le Maire le confirment.

🔴 Nous disons que nous n’appliquerons pas ces règles.


Je sais que tu n’as jamais soutenu la NUPES mais je veux ici interroger les millions d’électeurs et électrices de gauche qui ont cru et croient encore à son programme : veulent-ils un retour en arrière ?

 


-  Tu évoqueras certainement les questions internationales comme pomme de discorde.

Sur l’Ukraine, je connais nos divergences. Tu fais le choix de l’escalade militaire vers la guerre, je fais celui de l’action diplomatique pour la paix. Sur le plan de la guerre, tu sais que j’ai voté au Parlement européen tous les textes de soutien à l’Ukraine. J’ai d’ailleurs proposé également l’annulation de la dette ukrainienne plutôt que de les livrer aux griffes des marchés financiers. Nous étions bien seuls à mener ce combat. Mais nous refusons une escalade militaire qui pourrait se solder par une guerre généralisée entre deux puissances nucléaires. Le grand socialiste Jaurès ne disait-il pas “on ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre”. La guerre est une impasse, la seule issue est diplomatique.


Sur l’adhésion à l’Union européenne, je resterai fidèle au projet de la NUPES et continuerai de défendre l’harmonisation sociale, fiscale et environnementale comme condition préalable à tout élargissement. Je ne reviendrai pas sur l’échange fécond que tu as eu avec François Ruffin, lequel a minutieusement abordé cette divergence, notamment dans un contexte où le salaire minimum en Ukraine ne dépasse pas les 200 euros par mois. Après le précédent élargissement, la moitié des délocalisations a eu lieu au sein même de l’Union européenne et a accentué encore un peu plus une fracture entre les ouvriers et la construction européenne.


🔴 Ne reproduisons pas les mêmes erreurs.

 

 

-  La rupture, en France comme en Europe
L’unité pour l’unité n’a aucun sens. L’unité de la gauche ne saurait être réduite à une simple convergence de circonstances ou à un idéal abstrait.

 

  • Une vérité s’impose : la rupture a été le dénominateur commun entre des forces aux histoires, méthodes et projets politiques différents. Sans rupture, pas d’union. En incarnant cette ligne politique, Jean-Luc Mélenchon, a forgé cette union non par compromis, mais par la conviction ferme qu’un changement radical était impératif. Il a prouvé qu’une alternative était possible, et ce, contre toute attente.
  • Cette rupture n’est pas un mot théorique envoyé en l’air mais bien une réalité concrète et programmatique. Elle se manifeste à travers des choix politiques clairs, se distinguant de la voie empruntée par ceux qui préfèrent la cogestion confortable avec des forces opposées à nos valeurs.


🔴 C’est là peut-être là en réalité que se trouve notre point fondamental de divergence.

Je t’ai entendu dire “ faites de notre groupe le 1er groupe au Parlement européen ”. Outre que vous êtes donnés dans les sondages à une quarantaine de sièges du PPE, le groupe de droite et que le score français ne peut rien y changer, tu omets de préciser qu’en toute hypothèse le groupe socialiste ne sera jamais en mesure de gouverner seul les institutions européennes.

  • Une alliance sera donc reconduite entre les socialistes européens, le groupe des macronistes (Renew) et la droite comme vous avez gouverné ensemble avec la présidente de la commission européenne actuelle Ursula Von Der Leyen.
  • Une distribution des postes à prestige aura lieu dans un accord de couloir dont les institutions européennes ont coutume.
  • C’est le schéma qui se répète inlassablement : voilà plus de 40 ans que les socio-démocrates européens gouvernent avec la droite européenne.
  • Pour quelles politiques ? Aux côtés de la droite, les socialistes européens votent tous les accords de libre-échange, la réforme du marché de l’énergie qui va faire exploser nos factures d’énergie, ou encore la réforme du pacte asile-immigration, forme de copie bis de la loi Darmanin qui prévoit notamment le financement de murs aux frontières de l’Union européenne.
  • Les socialistes européens sont également responsables des nouvelles règles budgétaires qui prévoient la pire cure d’austérité que notre continent n’ait jamais connu. Cela fait des mois que j’alerte.

 

 

Nous avions déjà pris position sur ce sujet avec Jean-Luc Mélenchon en 2022, en mettant en garde contre un risque de hausse de la TVA. Nous y voilà : Bruno Le Maire et Emmanuel Macron déroulent leur plan de rigueur implacable et nous ont donné le menu de leur saignée sociale : suppression de postes dans les écoles, augmentation du reste à charge pour les médicaments et les consultations médicales, rabotage de la rénovation thermique des logements, nouvelle réforme de l’assurance chômage et donc, pour couronner le tout, une possible hausse de la TVA.


🔴 Bref, faire la poche des pauvres et des chômeurs plutôt que des profiteurs.

Tu vas me dire que tu ne partages pas forcément ces positions. Mais on ne parle pas de quelques positions isolées.

  • Lorsqu’elles sont majoritaires à plus de 90% dans ton groupe, comment penser sérieusement que cela va changer ?
  • Tu le sais comme moi, tous ces textes n’auraient pas été adoptés si la majorité du groupe socialiste européen ne les avait pas votés et soutenus.

 

-  Tirer les leçons des échecs passés
L’union que tu prônes en France est, en réalité, proche de celle que tu fais au sein du parlement européen : elle nie les leçons cruciales des deux dernières décennies. Faire abstraction des messages envoyés par le peuple, comme le rejet cinglant du traité constitutionnel européen de 2005, l’émergence déterminante du mouvement des Gilets jaunes, et les manifestations massives contre les réformes des retraites de Macron, c’est choisir sciemment l’aveuglement. Sans doute ils te paraissent étrangers car tu y as peu participé.


Mais ces événements ne sont pas anecdotiques à mon sens ; ils sont le reflet d’un désir profond de changement.
Prétendre repartir sur les bases d’une social-démocratie éculée, même repeinte aux couleurs de l’écologie, c’est ignorer les appels à une transformation radicale que les élections de 2022 ont rendus évidents.


🔴 La gauche doit être une force de rupture, pas d’accompagnement.

  • La véritable unité repose sur cette fondation.
  • Tout autre chemin est une impasse, une illusion dangereuse qui ne fera que perpétuer les cycles d’échecs et de désillusions.
  • Dès lors, tous ceux qui pensent que l’union se fera après les élections européennes contre sa force motrice nous condamnent à reproduire les erreurs de l’ère Hollande.


Cette lettre est peut-être un peu longue, mais la forme me paraît plus propice à l’échange intellectuel que quelques invectives sur twitter. Elle vise à nourrir la réflexion des électeurs de gauche, sans doute un peu circonspects (voire démobilisés) face à la désunion de la gauche.


Je veux leur dire que je continuerai de toutes mes forces à me battre pour réunir le plus largement possible sur la base du programme de la NUPES. C’est dans cet objectif que j’avais proposé la tête de liste aux écologistes[3] - je ne pense pas que beaucoup de responsables politiques aient déjà accepté de se retirer de la tête d’affiche ?


Pendant que certains veulent faire campagne contre la 1ère force de gauche, nous continuerons d’accueillir tous les orphelins de la NUPES[2][4]comme les écologistes Damien Carême (eurodéputé EELV), Camille Hachez (ancienne responsable des Jeunes écolos) ou Arash Saiedi (ex-coordinateur de Génération.s, le parti de Benoït Hamon).


🔴 Car s’il y a un après à construire, c’est l’après-Macron, pas l’après Mélenchon.
🔴 Et on ne peut pas le laisser dans les mains de Jordan Bardella et Marine Le Pen ni dans les mains de ceux qui ont créé Emmanuel Macron et permis son ascension. Voilà ce qui devrait nous occuper.


Manon Aubry "

 

Notes :

[1] Raphaël Glucksmann : La rupture avec Jean-Luc Mélenchon, sur le fond, est consommée

[2Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale

[3] Nous sommes prêts à ce que les écologistes mènent la liste commune, par exemple avec Marie Toussaint puisque c’est le choix qui a été fait par les membres d’EELV.

[4] Programme officiel de l'Union Populaire de Manon Aubry (Ce document s’appuie sur une version initiale rédigée à partir du programme des jeunes de la NUPES et du bilan de la délégation insoumise au Parlement européen.)

 

Pour en savoir plus

STOP ! Car avec Raphaël Glucksmann, un autre Macron est possible

 

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 14:31
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
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« L’action est aveugle sans la théorie. La théorie est vaine sans action. »

 

Le samedi 16 décembre 2023, les participant·es à l’Assemblée représentative de la France insoumise adoptaient la stratégie « L’Union populaire jusqu’à la victoire », ainsi que la feuille de route du mouvement pour 2024[0].
Aujourd'hui, retrouvez ci-dessous les fiches argumentaires de l‘Union populaire pour les élections européennes, le 9 juin 2024. Elles vous permettront d’avoir tous les arguments pour convaincre de voter pour la liste menée par Manon Aubry[1] et notre programme pour les élections européennes, qui est celui de la Nupes[3] réadapté[4].

 

 

Source : Eric DURAND | mis à jour le 14/04/2024

-  Faire un pôle public de l'énergie pour baisser les prix de l’électricité

Concrètement :

👉 Sortir du marché européen de l’électricité ;

👉 faire la gratuité des premiers kilowattheures ;

 

  • Ça veut dire quoi sortir du marché européen de l’électricité ?

Avant la mise en oeuvre du marché de l’électricité, le prix était basé sur son coût de production. L’énergie est désormais traitée comme une marchandise. Son prix varie selon la dernière source d’énergie activée - presque toujours les centrales à gaz, source la plus chère ! Il faut sortir du marché européen. Grâce à un pôle public de l’énergie, nous rétablirons des tarifs réglementés qui correspondent aux coûts de production et non à la spéculation des marchés. La sortie du marché n’empêche pas les échanges avec les autres pays, ils existaient avant le marché européen !

  • Les prix n’augmentent pas à cause de la guerre en Ukraine, mais des actionnaires

Le gaz représente entre 5 et 10 % du mix électrique français. Ce n’est pas la guerre en Ukraine qui a fait augmenter les prix de l’électricité. En réalité, le vrai coût de production de l’électricité ne varie pas depuis dix ans. Les factures flambent artificiellement à cause du racket organisé par les règles du marché, remplissant directement les poches des fournisseurs et des actionnaires.

  • Sortir du marché de l’électricité pour sortir de la précarité énergétique

La pauvreté explose partout en Europe. Environ 20 % des Françaises et Français ne peuvent pas se chauffer faute de moyens. Selon les estimations du magazine britannique libéral The Economist, 68 000 personnes sont mortes à cause de la crise énergétique en Europe au cours de l’hiver 2022-2023. En plus de réglementer les tarifs, nous proposons un vaste plan de rénovation de l’ensemble des passoires thermiques et la gratuité des premiers kilowattheures. Les députés de la France insoumise sont les seuls à s’être opposés à chaque étape à la continuation du marché de l’électricité en 2023.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS
100 % : C’est la hausse des factures d’électricité depuis l’ouverture à la concurrence du secteur.
18,4 milliards € : C’est le montant des bénéfices distribués par TotalÉnergies à ses actionnaires en 2023. Un record !
42 millions : C’est le nombre de personnes en Europe qui ont souffert de précarité énergétique en 2022. Soit 35 % de plus qu’en 2021 (Eurostat).

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

 

- Transformer notre modèle agricole et alimentaire pour baisser les prix de l’alimentation en encadrant les marges des multinationales, sortir des pesticides & garantir une rémunération digne aux salariés de l’agriculture
Concrètement : 

👉 Garantir des prix planchers rémunérateurs aux agriculteurs et agricultrices ;
👉 Encadrer les marges de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution ;
👉 Renforcer les aides à l’installation des jeunes et des nouveaux agriculteurs et nouvelles agricultrices (y compris au-delà de 40 ans) ; 
👉 Adopter la clause de sauvegarde contre la concurrence déloyale ;
👉 Réduire le gaspillage alimentaire et viser un système 100 % biologique au plus tard en 2050 ;
👉 Appliquer une clause de sauvegarde sanitaire quand une production agricole importée contient des produits interdits en France pour des raisons de santé publique.

 

  • Les prix plancher de la France insoumise, un système « soviétique » ?

Non, ce système était le système prévalant dans l’Union européenne durant les 30 premières années de la PAC, jusqu’en 1992. C’est encore pratiqué dans de nombreux pays, dont le Canada ou les États-Unis ! Par ailleurs, nous ne proposons pas que l’État fixe unilatéralement les prix planchers. Nous proposons que la conférence publique de filière discute et détermine le prix plancher sur la base des coûts de production par bassin. Elle en a les moyens puisqu’elle réunit notamment les producteurs, les transformateurs, les distributeurs et les consommateurs. Le gouvernement intervient en dernier ressort si ce processus n’aboutit pas.

  • Faire une « pause » dans la réglementation environnementale ? Encore une mauvaise idée d’Emmanuel Macron

L’urgence climatique et environnementale ne permet pas de pause : ne pas agir, c’est menacer la capacité des générations futures de se nourrir. La France est déjà l’un des trois pays qui autorise le plus de substances actives de pesticides dans l’Union européenne (291 contre 220 en moyenne). La France dispose donc de 32 % de pesticides autorisés en plus que la moyenne des pays européens. 36 % de la population d’oiseaux des milieux agricoles a disparu depuis 1989. Nous ne pouvons pas nous complaire dans l’autosatisfaction. En revanche, il faut donner les moyens aux agriculteurs de réaliser la bifurcation agroécologique, en garantissant des prix rémunérateurs et des aides financières. Et en les protégeant de la concurrence déloyale par des mesures douanières et des clauses de sauvegarde, dans un protectionnisme solidaire. La Macronie, au contraire, abandonne les agriculteurs à la prédation des multinationales comme Lactalis qui paient un prix de misère.

  • Pour une agriculture biologique et garantie sans OGM

Les études scientifiques (CNRS, IDDRI, INRAE) convergent pour montrer qu’un système agricole 100 % biologique est possible en Europe d’ici 2050, et que cette bifurcation écologique est indispensable pour maintenir la capacité des générations futures à se nourrir ! En revanche, nous nous opposons à la déréglementation dangereuse des nouveaux OGM (NGT) prévue dans le plan de la Commission de la Ferme à la Fourchette - et que le Rassemblement National et Les Républicains soutiennent, en prétendant s’y opposer.

  • Non, la France insoumise ne veut pas priver les agriculteurs et agricultrices de 10 milliards d’euros par an en ayant voté contre la politique agricole commune (PAC)

Nous ne sommes pas contre la PAC mais nous avons voté contre la dernière réforme de la PAC, contrairement aux Macronistes, Républicains et Rassemblement National qui ont voté pour, car cette réforme est injuste et contraire à l’urgence écologique. Mais même si cette réforme n’avait pas été adoptée, la PAC précédente aurait continué à s’appliquer et l’argent aurait continué à être versé aux agriculteurs comme auparavant. Les 10 milliards de la PAC en France représentent en moyenne 25 000 euros par exploitation et par an : mais en réalité, quelques unes touchent beaucoup plus, et beaucoup touchent beaucoup moins ! Il faut redistribuer l’argent de la PAC aux
agriculteurs à travers une nouvelle réforme plus juste, plus écologique et plus respectueuse du bien-être animal.

  • Les lois Egalim ne garantissent pas les revenus des agriculteurs et agricultrices

Cela fait 6 ans que la loi Egalim 1 a été adoptée. Depuis, les rustines se multiplient : Egalim 2 (2021), Egalim 3 (2023). Si cela fonctionnait, les agriculteurs ne se mobiliseraient pas comme ils l’ont fait ces dernières semaines ! En réalité, quelles que soient les lois et les règles décidées par le parlement français dans les lois Egalim, la grande distribution fait tout pour les contourner. Les centrales d’achat européennes dans lesquelles se regroupent les grandes enseignes françaises choisissent d’éviter d’appliquer la loi française. Nous agirons pour frapper cette évasion juridique en imposant la loi française à toute entreprise qui commercialise en France et garantirons des prix rémunérateurs aux agriculteurs en fixant des prix planchers.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS
16,2 % : C’est le taux de pauvreté monétaire dans les ménages agricoles (14 % en population générale) (INSEE 2024). Il est encore plus élevé dans certains secteurs : 24,9 % en maraîchage et horticulture, 23,6 % dans le secteur ovins, caprins.
100 000 : C’est le nombre de fermes qui ont disparu en 10 ans en France entre 2010 et 2020. Soit 10 000 par an. Près de 200 par semaine. Près de 30 par jour.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

 

- Protéger notre santé, sortir des pesticides, abolir les règles anti-services publics

Concrètement : 

👉 Défendre la Sécurité sociale et le service public de santé, notamment l’hôpital public, combattre les injonctions de la Commission européenne d’y porter atteinte ;
👉 Constituer des pôles publics nationaux ou européens de production de médicaments (par exemple : paracétamol, pilule abortive) ;
👉 Renforcer les coopérations européennes en matière de santé, notamment concernant la prévention et la gestion des pandémies ;
👉 Généraliser et rendre obligatoire le Nutri-Score partout en Europe et y intégrer des critères de transparence sur la fabrication et le respect de l’environnement ;
👉 Organiser le déploiement de plateformes d’hébergement de données de santé publiques sécurisées dans chaque pays membre afin de garantir une souveraineté nationale aux membres de l’Union européenne sur leurs données de santé. 

 

  • L’Union européenne donne les armes à Macron pour casser l’hôpital public

En vingt ans, les services publics, piliers de l’État social français, ont été démantelés. La pandémie a démontré l’ampleur du désastre à l’hôpital, privé de bras et de matériel. L’asphyxie des services publics ne sort pas de nulle part, mais bien de la politique économique ultra-austéritaire impulsée par l’Union européenne et du zèle de Macron pour appliquer ses règles absurdes qui interdisent de dépenser de l’argent public pour protéger les gens. Elles peuvent pourtant être suspendues. Pour preuve, elles l’ont été pendant la crise Covid.

  • L’industrie alimentaire joue avec le cancer

Il faut en finir avec la malbouffe. Nous affrontons une épidémie de maladies chroniques et de cancers. L’agro-industrie et ses produits vendus à grand renfort d’additifs et de publicité en sont la cause. Les plus pauvres en sont les premières victimes. En finir avec la malbouffe est un enjeu de santé publique. Nous avons les moyens de produire autrement pour nous nourrir tous et mieux.

  • L’Union européenne empoisonne l’eau et l’air

En 2050, si on ne fait rien, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. L’air, l’eau et les sols sont affectés par toutes sortes de pollutions plastiques, chimiques, industrielles. La pollution dans l’Union européenne est responsable de 250 000 décès prématurés chaque année. Nous refusons les logiques de financiarisation et marchandisation de la nature que l’Union européenne nous impose. C’est notre devoir de protéger ces biens communs essentiels à la survie humaine.

  • L’Union européenne a bloqué la levée des brevets sur les vaccins de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

Alors que l’Afrique du Sud et l’Inde étaient particulièrement touchés par le Covid-19, les deux pays avaient demandé la levée des brevets sur les vaccins auprès de l’OMC. Emmanuel Macron et l’Union européenne avaient préféré protéger l’industrie pharmaceutique et ses profits, plutôt que de participer à sauver des milliers de vies et de faciliter la sortie de la crise sanitaire. Jusqu’en 1959, il était interdit en France d’enfermer dans des brevets tous médicaments, dont les vaccins !

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

90 % : C’est la part des Français qui sont pour la création d’un pôle public du médicament (Harris interactive, juin 2020).
98 % : C’est le pourcentage des Européens qui respirent un air pollué.
163 : C’est le nombre de services d’urgence qui ont dû fermer en France, au moins partiellement, au cours de l’été 2023.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

 

- Assumer la désobéissance européenne, abolir les règles anti-services publics, mettre fin aux accords de libre-échange, contre le retour de la Commission européenne soutenue par la coalition de la droite, des macronistes et des socialistes

Concrètement : 

👉 Proposer de nouveaux traités respectueux de la souveraineté des peuples et les faire ratifier par référendum ;
👉 Mettre un terme à la concurrence libre et non-faussée qui empêche la constitution de pôles publics (énergie, transports, etc.) et la sortie des biens communs du marché

 

  • Pourquoi « sortir des traités » ?

Nous voulons bifurquer vers le mieux disant écologique et social. Or, un programme de rupture à la hauteur des urgences écologiques et sociales va à l’encontre des règles européennes actuelles : traités de libre-échange, concurrence libre et non faussée, marché européen de l’énergie, carcan budgétaire, politique agricole productiviste, Banque centrale européenne (BCE) dont les taux d’intérêt étranglent l’investissement des entreprises. « Sortir des traités » n’a qu’un sens pour nous : désobéir aux règles destructrices mises en œuvre par la Commission européenne, soutenue par la droite, les macronistes, et les socialistes européens !

  • Ça veut dire quoi désobéir ?

Notre premier objectif est de proposer aux États et peuples européens la rupture concertée avec les traités européens actuels avec la restauration de la souveraineté budgétaire, la modification du statut de la BCE, le protectionnisme solidaire, l’harmonisation sociale et écologique par le haut, etc. Si cela ne fonctionne pas, notre stratégie nationale n’a pas changé : nous portons l’application jusqu’au bout de notre programme en assumant la confrontation avec les institutions européennes. En conséquence, il nous faudra être prêts à désobéir à certaines règles. Ces deux stratégies s’alimentent : c’est en agissant en éclaireur qu’on pourra entraîner les autres peuples européens.

  • Mais alors à quoi ça sert de voter pour élire des députés insoumis aux européennes ?

Au Parlement européen, nous pouvons déjà bousculer les institutions pour ouvrir la voie, lancer l’alerte, bloquer la Commission européenne et arracher des avancées. Nous allons au Parlement européen pour mener des combats concrets et pas pour faire fonctionner leur système. Ces combats prolongent ceux de France et préparent ceux de notre campagne présidentielle en 2027. Nous sommes le rempart face à Macron et à l’extrême droite. Voter pour notre liste c’est voter pour la souveraineté des peuples, pour la planète, pour le camp de la paix, contre tous les génocides, et les crimes de guerre sans exception.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

- Arrêter la concurrence entre les travailleurs européens, adopter la clause de présomption de salariat pour les travailleurs et travailleuses uberisés, stopper l’appauvrissement des jeunes

Concrètement : 

👉 Bloquer les prix des produits de première nécessité au niveau européen pour lutter contre l’inflation causée par les superprofits ;
👉 Mettre un terme au statut de travail détaché : les salariés détachés, y compris saisonniers, doivent relever intégralement, et seulement, du droit du pays d’accueil (horaires, salaires, cotisations sociales, indemnités, congés, etc.) ;
👉 Instaurer un impôt universel sur les entreprises (basant leur taxation sur l’activité effectivement réalisée dans les pays européens) et sur les revenus des particuliers dans les paradis fiscaux pour lutter contre l’évasion fiscale.

 

  • L’Union européenne précarise les travailleurs et les travailleuses

Avec le travail détaché, l’Union européenne met en concurrence les travailleuses et les travailleurs et fragilise leurs conditions de travail. Le système est simple : il permet par exemple à une entreprise française de faire travailler en France un travailleur étranger (ou français) en payant les cotisations sociales prévues par le pays d’origine. Cotisations qui sont souvent extrêmement faibles voire inexistantes selon les États ! Le travail détaché discrimine donc les travailleuses et travailleurs étrangers qui fournissent le même travail que leurs homologues locaux, provoque une concurrence déloyale avec les travailleuses et travailleurs français et un moins-disant social généralisé.

  • L’Union européenne pour les jeunes : un présent précaire, un futur effroyable

Pauvreté, chômage, dépression, précarité : les jeunes subissent de plein fouet les conséquences désastreuses des politiques uniquement guidées par la logique du profit immédiat. Contre cet appauvrissement de la jeunesse, nous renforcerons l’aide alimentaire, mettrons fin à la sélection à l’université et lancerons une directive pour que chaque jeune européen puisse bénéficier d’une garantie d’autonomie payée au-dessus du seuil de pauvreté (donc 1 158 euros en France). Et cela, dès 16 ans pour les élèves de l’enseignement professionnel.

  • L’Union européenne facilite la fraude fiscale

La crise sociale et écologique s’amplifie de jour en jour. Pour y répondre, il faudrait des investissements massifs dans nos services publics, dans les aides sociales, dans la lutte contre le dérèglement climatique, etc. Et pourtant, pendant ce temps, une poignée de privilégiés se gave et nous vole en ne payant pas leurs impôts. Parmi les tricheurs fiscaux, il y en a aussi qui nous gouvernent. Pas étonnant donc que l’Union européenne ne fasse rien pour lutter contre la fraude fiscale, y compris contre ses États membres qui sont des paradis fiscaux : Luxembourg, Irlande, Malte et les Pays-Bas.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

220 000 : C’est le nombre de travailleuses et de travailleurs (hors secteur routier) qui ont été détachés au moins une fois en France en 2022 par des entreprises étrangères établies à l’étranger.

4 : C’est le nombre de paradis fiscaux membres de l’Union européenne, selon l’ONG Oxfam : le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas et l’Irlande.
25,3 % : C’est le pourcentage de jeunes en Europe menacés par la pauvreté ou l’exclusion sociale (Eurostat 2021).

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

 

- Refuser l'austérité et le chantage de la dette publique, abolir les règles anti-services publics

Concrètement : 

👉 Obliger la Banque centrale européenne (BCE) à financer les politiques sociales et écologiques des États, en l’autorisant à racheter directement la dette des États sans passer par les banques privées, et en mettant en place une autorisation de découvert des États auprès d’elle (qui ainsi ne devront plus se financer sur les marchés financiers) ;
👉 Exiger que la BCE transforme la part de dettes des États qu’elle détient en dettes
perpétuelles à taux nul ;

👉 Organiser une conférence européenne sur les dettes souveraines sur la base d’audits citoyens pour préparer un réaménagement négocié de la dette publique.

 

  • La Commission européenne tue les services publics

En dehors d’être absurdes, les règles budgétaires européennes sont destructrices. Elles interdisent de dépenser de l’argent public pour protéger les gens en limitant le déficit public à 3 % du PIB et la dette à 60 % du PIB sans aucune raison économique rationnelle. Elles saccagent nos services publics, encouragent la privatisation et la mise en concurrence, affaiblissent nos systèmes de protection sociale et de santé et empêchent toute politique écologique. Ces injonctions ont eu des effets désastreux sur nos services publics. Elles permettent l’intensification de la concurrence dans le secteur de l’électricité et du ferroviaire, la baisse des allocations familiales et des aides au logement, la baisse de moyens alloués au système de santé… Nous proposons au contraire l’abolition de ces règles et la désobéissance aux traités. Ainsi fera-t-on chaque fois que ce sera nécessaire pour financer le nouveau modèle écologique d’agriculture, la rénovation des logements, le développement des énergies renouvelables et le transport ferroviaire.

  • La France ne vit pas au-dessus de ses moyens

L’État français n’est pas un acteur économique comme les autres. Il détermine le montant de ses dépenses mais aussi de ses recettes en fixant le niveau des impôts. L’État détermine aussi sur quelle durée il s’endette : la France émet des obligations à 30 ans tandis que certains États ont émis de la dette à 50 voire 100 ans. Enfin, les États ne remboursent pas leurs dettes : quand un titre de dette publique arrive à expiration, l’État réemprunte le même montant.

  • Oui, mais la France serait trop endettée ?

Non, le niveau de dette publique de la France est tout à fait soutenable. Même en prenant l’indicateur utilisé par les néolibéraux (le ratio dette / PIB), la dette de la France est inférieure à celle d’autres économies développées comparables : la dette des États-Unis représente 123 % de leur PIB, celle du Japon 217 %, tandis que la France est à 112 %. Ce n’est pas le montant total de la dette publique qui est important, mais le coût de cet endettement (donc le taux d’intérêt fixé par les marchés financiers), c’est pourquoi nous voulons sortir le financement de l’État des griffes de la finance ! Pour cela, il faut autoriser la Banque centrale européenne à prêter directement aux Etats.

  • La BCE veut étrangler les États

Les intérêts de la dette publique de la France ont beaucoup augmenté depuis trois ans. Cela pèse sur le budget de l’État. C’est la conséquence de choix politiques : d’une part, la BCE a arrêté de racheter la dette publique des États membres en circulation sur les marchés, et d’autre part, la BCE a augmenté les taux d’intérêt. En 2020, quand la BCE rachetait massivement la dette souveraine française et que ses taux d’intérêt étaient à 0 %, la charge d’intérêts s’élevait à 30 milliards d’euros. En 2024, elle s’élève à 52 milliards d’euros et pourrait atteindre 74 milliards en 2027. Nous exigeons que la BCE continue à racheter la dette publique en circulation sur les marchés et la transforme en dette perpétuelle à taux nul, afin que les États puissent se financer à bas coût.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

26 % : C’est la part de la dette publique française qui est détenue par la BCE et la Banque de France (au nom de la BCE) et qui correspond, fin février 2024, à 800 milliards d’euros.
3 % : C’est le taux auquel la France emprunte à 10 ans, sur les marchés financiers en février 2024. Entre juillet 2019 et septembre 2021, ce taux était négatif (en dessous de 0 %), grâce aux achats de dette souveraine de la BCE !
x 10 : C’est la différence entre le montant total de la dette publique française et celle des États-Unis, qui est 10 fois plus importante. 3088 milliards d’euros pour la dette française, ça peut paraître beaucoup mais ce n’est rien par rapport aux 34 trillions de dollars d’endettement public étasunien.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
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- Passer à l'écologie populaire, passer au 100 % énergies renouvelables à horizon 2050, taxer les riches et les superprofits

Concrètement : 
👉 Appliquer la règle verte à toutes les politiques européennes ;
👉 Atteindre la neutralité carbone en Europe à horizon 2040 ;
👉 Instaurer une taxation des biens et loisirs anti écologiques des ultra-riches, et interdire les plus climaticides ;
👉 Favoriser le développement et la rénovation des lignes de fret, des trains du quotidien et des trains de nuit entre pays européens ;
👉 Créer un tribunal international de justice climatique avec les États volontaires ;
👉 
Porter au niveau international la reconnaissance de l’écocide.

 

  • Le marché carbone : un passe-droit aux entreprises pour polluer

Le marché carbone est un système qui octroie aux entreprises chaque année un quota de droits à polluer gratuitement qu’elles sont censées ne pas dépasser. Si c’est le cas, aucune inquiétude pour elles, elles peuvent acheter des quotas supplémentaires, auprès d’autres entreprises mais aussi d’États membres qui mettent aux enchères des quotas supplémentaires. Ainsi, prétend la Commission européenne, ils peuvent récupérer des financements pour leurs politiques écologiques tout en permettant de polluer encore plus. C’est un fonctionnement absurde. Il faut enfin acter la défaillance de ce dispositif. Il est temps d’instaurer une véritable planification de la réduction des émissions dans les secteurs énergétique et industriel, par le biais d’objectifs sectoriels contraignants.

  • Taxer les riches, ça finance la bifurcation écologique

Les riches polluent. Bernard Arnault a une empreinte carbone de consommation 1 270 fois supérieure à un Français moyen. Une taxation juste des ultra-riches permettrait de lutter à la fois contre les inégalités et contre le changement climatique. Grâce à de nouvelles ressources comme l’impôt sur la fortune, la taxation des biens et loisirs anti-écologiques ou encore la taxe sur les superprofits, nous pourrions générer 3 000 milliards d’euros de recettes supplémentaires sur 5 ans dans toute l’Europe. De quoi financer la bifurcation écologique et la solidarité sociale ! Au lieu de cela, l’Union européenne veut étendre l’injuste taxe carbone aux ménages.

  • Nous taxer plutôt que nous aider

En avril dernier, le Parlement européen a voté en catimini un texte de la Commission européenne. Sous couvert d’accélérer
la diminution des émissions de gaz à effet de serre, ce texte contenait en réalité une extension injuste et absurde du marché carbone au chauffage et à l’essence pour les particuliers. Résultat, le prix du litre d’essence risque d’augmenter de cinquante centimes ! Pendant que les plus riches polluent en toute impunité, les plus pauvres vont devoir payer pour le prix de la transition écologique. Au contraire, nous proposons d’augmenter les aides à la rénovation des passoires thermiques et au développement des alternatives à la voiture individuelle.

  • Le nucléaire, une impasse mortelle

Les effets du dérèglement climatique s’accélèrent et les décisions cruciales doivent être prises maintenant : le nucléaire et les énergies fossiles sont une impasse dont nous sortirons. Les réacteurs nucléaires français sont vieillissants : rien que pour les maintenir en fonction, il faudrait investir plus de 100 milliards d’euros, qui manqueraient donc pour les énergies renouvelables. Aujourd’hui, ces dernières sont moins chères. S’ajoutent à cela les autres problèmes du nucléaire, comme les risques d’accidents, la nécessité d’importer les matières premières ou encore la vulnérabilité des centrales au changement climatique.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

10 % : Les 10 % les plus riches sont responsables de plus de la moitié des émissions mondiales.
100 milliards € : C’est ce que coûterait la prolongation des réacteurs nucléaires français.
100 milliards € : C’est aussi le montant des quotas de pollution offerts gratuitement à l’industrie par les États membres de l’Union européenne entre 2013 et 2021.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
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- L’extrême droite contre nos droits fondamentaux, inclure le droit à l’IVG et à la contraception, et leur accès gratuit pour toutes les femmes, dans la Charte européenne des droits fondamentaux

Concrètement : 
👉 Parler devant l’assemblée, lancer les alertes, résister face aux remises en cause des droits, c’est la première tâche de nos députés face aux réactionnaires et aux indifférents qui préfèrent regarder ailleurs ;
👉 Combattre toutes les formes de racisme et de discriminations, liées aux origines, aux handicaps, à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre en faisant aboutir le projet de directive globale et universelle de l’Union européenne contre toutes les discriminations ;
👉 Lutter contre les violences faites aux femmes et proposer une loi européenne sur le consentement ;
👉 Lutter contre les mouvements dits « anti-genre » qui s’opposent aux droits des femmes et des personnes LGBTI à travers toute l’Europe ;
👉 Combattre toutes les manifestations du racisme, notamment les violences antisémites et l’islamophobie ;
👉 Garantir l’égalité des droits pour les couples de même sexe (union civile, mariage, adoption et filiation des enfants) dans toute l’Union européenne ;
👉 Donner des droits identiques au reste de la population à toutes les personnes en situation de handicap : éducation, emploi, déplacements, prestations sociales, vie politique.

 

  • L’extrême droite : une arnaque sociale[2]

Le Rassemblement national prétend être du côté du peuple. Pourtant ses parlementaires ont voté contre l’augmentation du SMIC, contre l’élargissement de la taxe sur les superprofits à tous les secteurs, contre l’instauration d’un impôt sur la fortune (ISF) européen et d’un impôt européen sur les hauts revenus, pour la Politique Agricole Commune qui profite surtout aux gros exploitants. Ils ne défendent que les riches et leurs intérêts.

  • L’extrême droite menace le droit à l’avortement

Les droits des femmes sont sans arrêt attaqués par l’extrême droite et les conservateurs. L’extrême droite a voté contre l’accès universel des femmes à l’avortement au Parlement européen. En Slovaquie, 11 propositions de loi ont été déposées entre 2018 et 2020 pour restreindre l’avortement par des alliés du Rassemblement National et des Républicains. En Pologne, l’avortement est seulement autorisé en cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie de la mère. À Malte, il est totalement interdit. Face aux réactionnaires, la France insoumise défend toujours les droits des femmes. La France a marqué l’histoire en devenant, à partir d’une proposition insoumise, le premier pays au monde à inscrire le droit à l’avortement dans sa Constitution. Nous élargirons le combat afin que chaque personne en Europe puisse avoir le même droit fondamental à disposer seule de son corps.

  • Les personnes LGBTI sont toujours la cible de violences

Les discriminations à l’égard des personnes LGBTI restent nombreuses aujourd’hui en Europe. La Hongrie de Viktor Orbán et la Pologne de Mateusz Morawiecki ont pris des mesures discriminantes en étant soutenus par les parlementaires d’extrême droite au Parlement européen. Ils ont refusé de condamner une loi associant homosexualité et pédophilie en Hongrie. Ils ont également voté contre la reconnaissance des mariages et autre unions de personnes de même sexe à travers toute l’Union européenne. La France insoumise portera toutes les mesures nécessaires pour lutter contre ces discriminations, garantir l’égalité des droits pour les couples de même sexe dans toute l’Union européenne et permettre la reconnaissance entre États des couples de même sexe, mais aussi celle de la parentalité trans.

  • Le racisme et l’extrême droite : deux courbes qui augmentent simultanément

Le Rassemblement National a un discours au racisme assumé. Parmi ses députés, siège un ancien patron de librairie négationiste et antisémite condamné pour violences en réunion avec arme. Ses partis alliés au Parlement européen ne sont pas en reste. L’AFD, son homologue allemand, ne cache même pas son programme néo-nazi en ayant travaillé sur un plan d’expulsion violente (appelé « remigration ») de 2 millions de personnes. Face à la montée des racismes, la France insoumise sera toujours du côté du principe d’égalité. Face à la montée de l’extrême droite et à la diffusion de ses idées racistes et antisémites partout en Europe, nous construirons un barrage antiraciste et antifasciste.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

2 555 : C’est le nombre de femmes qui meurent chaque année sous les coups de leur conjoint ou d’un membre de leur famille en Europe.
40 % : C’est le pourcentage de personnes LGBTI qui subissent du harcèlement chaque année en Europe en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre réelle ou supposée.
45 % : C’est le pourcentage de personnes noires en Europe qui déclarent avoir été victimes de discriminations sur la base de leur couleur de peau dans les cinq dernières années.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

 

- Pour une politique migratoire humaniste en Europe, garantir le droit d’asile sur le sol européen

Concrètement : 
👉 Lutter contre l’exil forcé et ses causes ;
👉 Agir pour la lutte contre le dérèglement climatique et créer un statut de détresse environnementale couvrant tout type de catastrophe ayant entraîné une migration forcée ;
👉 Remplacer l’agence meurtrière Frontex par une agence européenne civile de sauvetage en mer et sur terre, en appui de l’agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA) ;
👉 Combattre la criminalisation et les campagnes de harcèlement conduites à l’encontre des associations d’aide et des personnes solidaires avec les migrants.

 

  • Nous pouvons sauver des vies

Aux frontières de l’Union européenne, pas une semaine ne se passe sans qu’un nouveau drame ne se produise, qu’un nouveau mur ou une nouvelle clôture ne s’érige. La Méditerranée et la Manche sont devenues des cimetières à ciel ouvert. Au large de Mytilène en Grèce, c’est même un filet de 27 km en mer dont il a été question. L’agence Frontex a été accusée à plusieurs reprises d’avoir repoussé illégalement des bateaux de migrants. On comprend mieux pourquoi son ancien président est désormais candidat avec le Rassemblement National. Nous sanctionnerons tous ces refoulements illégaux. En parallèle, il s’agit de protéger l’activité des navires humanitaires et d’ouvrir des voies de migrations légales et sécurisées pour éviter, à chaque fois que cela est possible, que des êtres humains risquent leur vie sur la route de l’exil.

  • Plutôt que de créer de la souffrance et du désordre, agir sur les causes des migrations forcées

Les pays les plus riches ont souvent la responsabilité des migrations forcées de par leur implication dans la multiplication des conflits armés, la destruction des économies locales par la mondialisation et le réchauffement climatique. Face à cela, l’Union européenne doit porter la voix de la paix en étant non-alignée et en défendant le droit international, dont fait partie la sécurité alimentaire. Elle doit aussi mettre fin aux accords inéquitables passés avec les pays de départ et les remplacer par des partenariats durables, notamment dans les domaines du commerce et de la pêche. Nous créerons également un statut de détresse environnementale couvrant tout type de catastrophe ayant entraîné une migration forcée.

  • Non, l’immigration ne coûte pas cher à la société

L’immigration a une contribution positive à la société française. Certains aspects de cette contribution sont peu mesurables, comme ses apports à la culture française, aux horizons musicaux, culinaires, linguistiques, cinématographiques de l’ensemble de ses citoyens. Combien de prix Nobel français ont immigré en France comme réfugiés ? D’autres en revanche le sont : il s’agit des aspects socio-économiques, également cruciaux pour notre société. La présence de personnes immigrées sur le sol français n’est pas un coût pour les finances publiques, mais présente un solde positif. Nos régimes de retraite et notre assurance-maladie sont alimentés par les travailleurs étrangers. Quant à leurs luttes, elles ont transformé en mieux le droit français. C’est par exemple grâce aux luttes de travailleurs étrangers que l’empoisonnement au plomb sur le lieu de travail est poursuivi

 

  • Il n’y a pas de « submersion migratoire »

Les Nations Unies estiment à 281 millions le nombre de personnes migrantes en 2020. Cela représente 3,6 % de la population mondiale, soit une infime minorité. En Europe, les arrivées de populations ne sont pas massives non plus : la même année, les réfugiés représentent 0,6 % de la population totale. La majorité des migrations s’effectuent dans la même région que le pays d’origine. Nous pouvons accueillir dignement celles et ceux qui cherchent refuge sur notre sol, comme cela a été le cas avec les Ukrainiens. Il n’y a pas d’invasion migratoire mais des instrumentalisations xénophobes.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

7,7 % : C’est le pourcentage d’étrangers, étudiants compris, vivant sur le sol français d’après l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE). Il est inférieur à la moyenne de l’Union européenne qui est de 8,4 %.
50 % : C’est la part de migrations estudiantines dans la hausse des titres de séjour. Leur nombre est passé de 193 000 en 2005 à 311 000 en 2022 d’après l’Institut Convergences Migrations (Collège de France). Non, nous ne ferons pas la guerre aux étudiants !
29 056 : C’est le nombre de migrants disparus en Méditerranée depuis 10 ans selon l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM).

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
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- Respecter la souveraineté des peuples, chasser les lobbies des institutions européennes

Concrètement : 
👉 Proposer de nouveaux traités respectueux de la souveraineté des peuples et les faire ratifier par référendum ;
👉 Interdire les rémunérations annexes des députés et responsables européens susceptibles de créer des conflits d’intérêts, tout comme les cadeaux et voyages offerts ;
👉 Créer un RIC européen en réformant le dispositif d’initiative citoyenne européenne.

 

  • La voix des peuples ignorée par la caste qui nous gouverne

En 2005, les peuples de France et des Pays-Bas ont rejeté par référendum le projet de constitution européenne. Ce texte a
ensuite été recyclé dans le Traité de Lisbonne, adopté en 2009 par une procédure parlementaire violant le vote populaire. L’architecture actuelle de l’Union européenne est donc illégitime. Il faut rétablir la souveraineté des peuples en Europe en faisant respecter les votes populaires. Retrouver la souveraineté populaire passe déjà par mettre fin à la culture d’opacité qui mine la confiance des citoyens. Cela nécessite dans un premier temps de rendre l’ensemble des votes des parlementaires public et lisible pour chaque citoyen. Enfin, pour que la voix des peuples soit vraiment écoutée, toute révision des traités, tout élargissement de l’Union européenne, devrait être soumis à ratification par des référendums nationaux.

  • La lobbycratie à Bruxelles : un cas d’école

Le Parlement européen est envahi par les lobbyistes : plus de 70 par parlementaire. Le secteur représente un business estimé à 3 milliards d’euros par an au sein de l’Union européenne. Une activité lucrative pour le secteur privé (tabac, chimie, automobile, filière laitière, etc.) qui représente 70 % des lobbyistes présents mais pas seulement ! On estime entre 4 et 11,5 millions d’euros le montant des rémunérations annexes perçues chaque année par les parlementaires européens. Un quart des députés sont impliqués dans des affaires ou des scandales (détournement de fonds, corruption, etc.). Aucun des nôtres ! Nous continuerons le combat mené par Manon Aubry pour chasser les lobbies. Aujourd’hui, grâce à elle, les parlementaires sont obligés de publier leur déclaration de patrimoine ainsi que tous leurs rendez-vous et ceux de leurs assistants. Nous irons plus loin : fini les cadeaux, voyages et toute forme de rémunération annexe pour les parlementaires, avec nous ce sera interdit.

  • La France peut se retirer unilatéralement de certains programmes

L’histoire entière de l’Union européenne est faite de rapports de force et coopérations à géométrie variable. Plusieurs pays ont obtenu des options de retrait (opt-out) de certaines politiques européennes. De fait, ces dispositions ne se sont jamais appliquées à eux ! Ces opt-out peuvent se négocier au moment de la signature du traité. L’Irlande a ainsi obtenu un opt-out sur l’espace Schengen et le Danemark ne participe ni à la politique de défense et de sécurité commune ni à l’euro. Les opt-out peuvent aussi s’obtenir si le traité est déjà signé : c’est le cas de la Suède, qui s’était engagée à rentrer dans un mécanisme des taux de change européens dans le cadre de l’euro, mais qui a dû y renoncer à la suite d’un référendum. Pour éviter un blocage de tout le processus, la Commission européenne et la Banque centrale européenne ont préféré lui accorder un opt-out de facto. Notre ligne d’action n’est donc en rien une exception quant aux moyens qu’elle utilise. Mais elle l’est quand elle utilise ces moyens au service d’une tout autre politique que celle des libéraux et des sociaux-démocrates en rendant sa souveraineté au peuple.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

26 500 : C’est le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, soit plus de 70 lobbyistes par parlementaire.
50 % : C’est le pourcentage d’anciens commissaires européens devenus lobbyistes.
Entre 4 millions et 11,5 millions € : C’est le montant des rémunérations annexes perçues chaque année par les parlementaires européens.
55 % : C’est le pourcentage d’électeurs français qui ont voté « non » au traité européen en 2005. 

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

- Élargissement : une catastrophe sociale et environnementale, refuser l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne

Concrètement : 
👉 Refuser tout nouvel élargissement de l’Union européenne tant qu’une harmonisation écologique, sociale, fiscale et des droits humains n’a pas été décidée ;
👉 9 pays sont actuellement candidats à l’entrée dans l’Union européenne : la Turquie, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie, la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine.

 

  • Une mise en concurrence déloyale pour l’agriculture française

En rejoignant l’Union européenne, l’Ukraine deviendrait le plus grand bénéficiaire des subventions de la Politique agricole commune (PAC), devant la France. Et cela alors que la France donne déjà à l’Europe 9 milliards de plus qu’elle reçoit. Cela réduirait les subventions agricoles aux États membres actuels d’environ 20 % par hectare cultivé… et anéantirait l’aide aux agriculteurs de France. D’autant que le prix des aliments est également beaucoup moins cher qu’en France avec des normes au rabais. Le prix du filet de poulet ukrainien est inférieur de 40 % à celui du poulet français. L’agriculture ukrainienne ruine déjà celle des autres pays de l’Union européenne : suite à la suppression des droits de douane en mai 2022, les importations de viandes de volailles ukrainiennes en France ont bondi de 74 % dès le premier semestre suivant cet accord.

  • Une mise en concurrence déloyale pour l’agriculture française

En rejoignant l’Union européenne, l’Ukraine deviendrait le plus grand bénéficiaire des subventions de la Politique agricole commune (PAC), devant la France. Et cela alors que la France donne déjà à l’Europe 9 milliards de plus qu’elle reçoit. Cela réduirait les subventions agricoles aux États membres actuels d’environ 20 % par hectare cultivé… et anéantirait l’aide aux agriculteurs de France. D’autant que le prix des aliments est également beaucoup moins cher qu’en France avec des normes au rabais. Le prix du filet de poulet ukrainien est inférieur de 40 % à celui du poulet français. L’agriculture ukrainienne ruine déjà celle des autres pays de l’Union européenne : suite à la suppression des droits de douane en mai 2022, les importations de viandes de volailles ukrainiennes en France ont bondi de 74 % dès le premier semestre suivant cet accord.

  • Ce n’est pas aider l’Ukraine

L’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne est complètement irréaliste alors que le pays est en guerre. Cela signifierait une cobelligérance immédiate. Nous proposons des mesures concrètes, immédiatement applicables, pour aider les Ukrainiens et Ukrainiennes, telles qu’une annulation de la dette ukrainienne et l’octroi de subventions directes plutôt que de prêts conditionnés à des réformes néolibérales.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

- de 200 € : C’est le montant du salaire minimum en Ukraine. Presque 10 fois inférieur au salaire minimum français.
40 % : C’est la différence de prix entre le filet de poulet français et le filet de poulet ukrainien.

 

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- Porter la voix de la paix en Europe, défendre un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, incarner la voix de la paix en Europe

Concrètement : 
👉 Refuser l’alignement de la France au sein de l’Union européenne ainsi que sur toute autre puissance et défendre le droit international, l’inviolabilité des frontières et la paix ;
👉 Relancer les initiatives internationales pour le désarmement nucléaire multilatéral et coordonné, contre la course mondiale au renforcement des capacités militaires conventionnelles ;
👉 Refuser une Europe de la défense arrimée à l’OTAN car elle ne serait qu’une extension des intérêts géopolitiques des États-Unis et un débouché contraint supplémentaire pour son industrie de l’armement.

 

  • C’est quoi le « non-alignement » ?

En politique étrangère, la France insoumise juge selon le droit international et ses principes, et non en fonction de l’alignement dans un bloc au service d’une puissance ou d’une autre. Nous refusons le deux poids, deux mesures qui consiste à défendre le droit international dans un cas, et à le refuser dans un autre. Le non-alignement ne doit pas être confondu avec une neutralité ou une équidistance. Il permet à la fois de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le massacre en cours à Gaza, tous deux des violations flagrantes du droit international. À l’inverse, Emmanuel Macron et son gouvernement félicitent la Cour internationale de justice lorsqu’elle condamne la Russie, mais remettent en cause les ordonnances de cette dernière dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Face à tous les « va-t-en-guerre », nous choisirons toujours le camp du droit international et de la paix ! La formule : la France doit être un agent de la solution pas une cause des problèmes.

  • Quelle est la position de la France insoumise sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine ?

En février 2022, Jean-Luc Mélenchon a immédiatement condamné, deux heures après l’invasion, et dans les termes les plus fermes, l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’offensive militaire russe est une violation intolérable de la Charte des Nations Unies et de tous les engagements internationaux de la Russie. Dès le début du conflit, la France insoumise a souligné qu’il n’y aurait pas d’issue militaire à cette guerre. La prolongation des hostilités fait courir le risque d’une escalade militaire dangereuse entre la Russie, puissance nucléaire, et les pays de l’OTAN, soutiens de l’Ukraine. L’envoi de soldats français en Ukraine, comme évoqué par Emmanuel Macron, serait une folie. Ce conflit fait également courir le risque d’une catastrophe environnementale sans précédent, l’Ukraine abritant des dizaines de centrales nucléaires sur son territoire. Nous condamnons l’escalade guerrière et nous exigeons d’en revenir à l’action diplomatique : cessez-le-feu, sécurisation des centrales nucléaires, conférence sur les frontières et la sécurité collective en Europe. Ni vainqueur, ni vaincu : vote des populations des territoires disputés.

  • Que peut faire l’Union européenne face au massacre en cours à Gaza ?

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de justice a reconnu l’existence d’un risque de génocide contre les Palestiniens de la bande de Gaza. L’inaction de la France et de l’Union européenne face à un tel risque est une faute d’une gravité extrême. Des sanctions claires doivent être prises contre toutes les personnes et entités dont l’action viole le droit humanitaire international et les résolutions de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien. Nous proposons un embargo européen sur les livraisons d’armes à l’État d’Israël, ainsi que la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’État d’Israël tant que perdureront l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens. Les violations répétées et aggravées du droit international par le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou ne peuvent plus rester impunies. Nous réclamons la création de corridors humanitaires, le retour de tous les déplacés et la fin immédiate du blocus de la bande de Gaza. Dans le même temps, nous demandons que la France et l’Union européenne prennent toutes les initiatives diplomatiques visant à obtenir un cessez-le-feu immédiat et permanent. Nous demandons la libération de tous les otages, et aussi des prisonniers palestiniens détenus arbitrairement par Netanyahu. Nous agirons pour la reconnaissance de l’État palestinien.

  • Pourquoi la France insoumise est-elle opposée à l’Europe de la défense ?

Dans le cadre des traités européens actuels, l’OTAN est, pour les États européens qui en sont membres (23 États contre 4, l’Autriche, Malte, Chypre et l’Irlande), « le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre » (article 42 du traité sur l’Union européenne). Dès lors, l’Europe de la défense n’est rien d’autre que le renforcement du volet européen de l’OTAN, et consacre notre alignement sur les États-Unis d’Amérique. Nous défendons l’indépendance et le non-alignement de la France. Nous ne pouvons donc pas accepter de participer à une telle Europe de la défense qui mutualiserait l’arme nucléaire française avec des pays alignés sur Washington. En revanche, nous sommes ouverts à la mise en place de coopérations stratégiques avec les pays européens ayant des centres et des aires d’intérêt communs, en particulier au service de la paix dans le bassin méditerranéen.

 

🔴 CHIFFRES CLÉS

30 000 : C’est le nombre de Palestiniens morts à Gaza depuis le début de l’offensive militaire israélienne. 40 % des morts palestiniens à Gaza sont des enfants. Plus de 9 000 enfants ont été blessés, dont 1 000 ont dû être amputés. Selon une récente étude d’épidémiologistes, plus de 85 000 Palestiniens supplémentaires pourraient mourir en cas d’offensive militaire israélienne prolongée.
2 200 milliards : C’est le montant cumulé des dépenses militaires dans le monde, selon une estimation de l’Institut international d’études stratégiques. Il s’agit là d’un montant record, dont la moitié est imputable à l’OTAN, 1/3 aux seuls États-Unis d’Amérique. À titre de comparaison, selon différentes études, il faudrait 30 à 40 milliards de dollars supplémentaires par an pour éradiquer la faim dans le monde d’ici 2030.

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire

 

Le 9 Juin, lors des élections européennes,

faites vous respecter !

 

Par votre bulletin de vote, sanctionnez Macron, combattez Le Pen et le RN, et imposez un autre futur !

Un autre monde est toujours possible !

 

Européennes 2024 : des éléments pour débattre et convaincre de voter pour l'Union Populaire
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19 mars 2024 2 19 /03 /mars /2024 22:15
Maintenant le peuple ! Alliance européenne de partis rouges verts au sein du PGE
Maintenant le peuple ! Alliance européenne de partis rouges verts au sein du PGE

Tête de liste en France, Manon Aubry est impliquée dans l’animation d’une alliance européenne baptisée « Maintenant le peuple ![3] ». Celle-ci contourne le PGE, le parti européen historique de la gauche radicale, marqué par l’influence communiste. Mais la portée de cette coopération est encore très faible.

 

 

Sources : Fabien Escalona | 

- Sur la scène politique française, l’identité de la liste[1][2de La France insoumise (LFI), menée par l’eurodéputée sortante Manon Aubry, est assez claire.

  • D’une part, sa composition est censée témoigner d’une « union populaire » à laquelle les autres partis de gauche se seraient refusés.
  • D’autre part, le message politique est centré autour de l’ambition d’apparaître comme le « camp de la paix » et d’œuvrer pour une rupture avec les dogmes austéritaire et libre-échangiste de l’Union européenne (UE).

 

🔴  En parallèle, sur la scène européenne, Manon Aubry fait campagne au nom d’une alliance largement inconnue du grand public : « Maintenant le peuple ![3] ».

L’originalité de ce regroupement est d’impliquer des formations importantes d’une famille politique, la gauche radicale, qui dispose déjà d’un parti européen depuis 2004. De la même façon que les sociaux-démocrates, les Verts ou encore les libéraux disposent du leur, le Parti de la gauche européenne (PGE) est censé rassembler les forces engagées pour une rupture avec le modèle socioéconomique dominant.

 

Depuis le 24 février dernier, le PGE dispose d’ailleurs d’un manifeste européen pour le scrutin du 9 juin, et d’un chef de file en la personne de Walter Baier, déjà élu président de l’europarti en décembre 2022. Dans le langage de l’UE, ce communiste autrichien est le Spitzenkandidat du PGE, c’est-à-dire celui qui serait envoyé à la présidence de la Commission européenne en cas – plus qu’improbable – de victoire.

 

C’est pourtant en dehors de ce cadre institutionnel que Manon Aubry et ses alliés ont adopté une déclaration commune à Paris, le 17 novembre 2023. Signée par les membres officiels de « Maintenant le peuple ! » – à savoir LFI, la Liste de l’unité (Danemark), Podemos (Espagne), l’Alliance de gauche (Finlande), le Bloc de gauche (Bloco, Portugal) et le Parti de gauche (Suède), elle vante « un projet de rupture » qui soit « la voix des travailleurs, de tous les laissés-pour-compte, et de ceux qui se battent pour notre planète ».

 

Un sommet élargi à d’autres partis a ensuite été organisé à Copenhague, le 16 février dernier. Une série d’engagements en est ressortie, de la taxation des superprofits à la fin des « règles budgétaires absurdes », en passant par un « commerce équitable ». Sur la quinzaine de formations présentes, une dizaine a signé le texte, dont les six membres officiels de « Maintenant la gauche ! », mais aussi des partis basque (EH Bildu), italien (Sinistra italiana), luxembourgeois (Déi Lénk) et même allemand (Die Linke).

 

🔴  « Nous voulons créer un cadre de coopération flexible, pour donner à voir une alternative franche au système actuel de cogestion de l’UE, explique Manon Aubry à Mediapart. Plus largement, notre objectif est de définir un modèle de gauche pour le XXIe siècle. Il s’agit de proposer une offre politique qui traite ensemble les questions sociales et climatiques, pour mieux acter un changement radical du modèle économique. »

 

L’eurodéputée nie toute idée de compétition avec le PGE, dont certains membres de « Maintenant la gauche ! » font pleinement partie, là où LFI n’y est qu’observatrice. Mais elle (Manon Aubry) compte bien attirer définitivement des formations susceptibles d’envoyer des élus au Parlement européen le 9 juin prochain, comme des partis régionaux espagnols, ou encore Razem en Pologne. L’initiative révèle en creux la faiblesse historique des tentatives de coopération entre partis de gauche radicale. Elle reste d’ailleurs elle-même très modeste, suscitant le scepticisme d’observateurs extérieurs.

 

 

- Un réseau partisan émancipé de la tradition communiste
Pour comprendre comment s’est développé « Maintenant le peuple ! », qui apparaît comme un objet mi-complémentaire, mi-concurrent du plus institutionnel PGE, il faut en retracer la genèse.

  • Tout commence à partir de 2015, à la suite de la capitulation du gouvernement mené par Syriza[4], le parti de gauche radicale grec, face à ses créditeurs européens. Entre janvier 2016 et mars 2017 se tiennent une demi-douzaine de « sommets du plan B[5] » pour rompre avec l’Europe austéritaire, dans lesquels sont discutées des hypothèses de désobéissance aux traités, voire de sortie de la zone euro.
  • La démarche ne va pas plus loin que ces rencontres éphémères. Mais elle est la matrice du lancement, en avril 2018 à Lisbonne, de « Maintenant le peuple ! ». Le chercheur Vladimir Bortun, auteur d’un ouvrage non traduit sur la décennie perdue par la gauche en matière de coopération transnationale, parle même d’un « plan B 2.0 ». Les fondateurs initiaux – LFI, les Espagnols de Podemos et les Portugais du Bloco –, sont rapidement rejoints par des partis nordiques, historiquement méfiants envers l’intégration européenne.

 

Ce n’est cependant pas véritablement la radicalité de la critique de l’UE qui constitue la colonne vertébrale pérenne de l’alliance. Depuis 2018, les notions de sortie de l’euro ou de désobéissance des traités ont en effet été édulcorées, voire se sont évaporées. À vrai dire, certains membres comme Podemos ne se les sont jamais véritablement appropriées. En revanche, ces partis correspondent à la composante la plus neuve de la gauche radicale, qui adhère à un libéralisme culturel prononcé et à la remise en cause du productivisme, en plus du combat contre le néolibéralisme.

 

« C’est une alliance qui rassemble des partis ouverts sur les questions écolos et féministes, convaincus d’une ligne discursive centrée sur la volonté populaire et la justice climatique, analyse le chercheur en science politique Vincent Dain. La création de “ Maintenant le peuple ! ” témoigne d’une volonté de LFI et de Podemos, à l’époque, de prendre davantage la main par rapport aux partis de tradition communiste, qui étaient forts dans les organisations existantes, comme le PGE. »

 

 

- Le PGE […] est une machine institutionnelle difficilement maniable et peu dynamique.
De fait, l’importance de se démarquer de l’identité et de l’influence communiste concernait les trois initiateurs de l’alliance. En Espagne et au Portugal, Podemos et le Bloco se sont construits en rivalité avec des partis communistes anciens. En France, entre fin 2015 et début 2018, Jean-Luc Mélenchon s’est émancipé du Front de gauche[6], dans lequel il cohabitait difficilement avec le Parti communiste (PCF).

 

« Les communistes ont traditionnellement un poids assez important dans le PGE, parce qu’ils en ont été les fondateurs, rappelle l’eurodéputé Emmanuel Maurel, élu sur la liste LFI aux européennes de 2019 et colistier du PCF pour le scrutin du mois de juin. Pierre Laurent en a longtemps été le président [de 2010 à 2016 – ndlr]. Or les communistes sont vécus par Mélenchon et d’autres comme une force empêchante. »


Entre les communistes et des cultures davantage « rouges-vertes », les points de divergence ne manquent pas, par exemple autour de la place à accorder au nucléaire et au gaz dans l’évolution de la consommation énergétique. Mais l’envie de s’émanciper du fonctionnement du PGE tient aussi à ce qu’il est une machine institutionnelle difficilement maniable et peu dynamique.

Certes, le PGE compte désormais près d’une trentaine de partis membres. Mais cela n’empêche pas que des organisations significatives manquent à l’appel, tandis que l’hétérogénéité existante se révèle déjà pesante en termes de coordination. Le processus interne de prise de décision, fondé sur le consensus, n’arrange rien en maximisant les risques de lenteur et de choix correspondant au plus petit dénominateur commun. Si bien qu’aujourd’hui encore, le PGE est un des partis transnationaux les plus faibles de l’UE.

 

 

- À la « gauche de la gauche » européenne, une coopération minimale
Une des traductions de cette faiblesse réside dans l’absence d’articulation entre le PGE et le Groupe de la Gauche au Parlement européen (ex-GUE/NGL), dont Manon Aubry est la coprésidente avec l’Allemand Martin Schirdewan. Ce groupe, au demeurant, est encore plus éclectique que le PGE, avec un grand écart entre d’un côté des élus communistes orthodoxes accrochés à une vulgate hors d’âge (comme les PC portugais ou tchèque), et de l’autre des élus plus proches de la famille écolo (comme celui du parti animaliste néerlandais).

 

🔴 « On a pu se réunir sur l’essentiel : la lutte contre le libre-échange et l’austérité », défend Manon Aubry, qui estime aussi que « sous ce mandat, notre identité politique a été plus forte car on a donné la voix sur des sujets majeurs en se distinguant du reste du Parlement européen ». De fait, les statistiques de vote indiquent que par rapport aux autres groupes de gauche, l’ex-GUE/NGL est le moins aligné sur l’ensemble de l’hémicycle (même si elle l’est tout de même davantage que les groupes d’extrême droite).

 

" En dépit de l’internationalisme que la gauche radicale professe, elle donne la priorité à l’arène politique nationale.Vladimir Bortun, politiste.

Les mêmes indiquent cependant aussi que sa cohésion interne est plus faible que celle des sociaux-démocrates, et surtout celle des Verts. « Il s’agit d’un groupe confédéral avec une liberté de vote totale des délégations, explique Emmanuel Maurel. L’hétérogénéité est la plus forte sur ce qui touche aux questions de sécurité et de défense, ou encore aux questions environnementales. » On pourrait y ajouter les conceptions de l’intégration européenne elle-même, puisque les votes du groupe s’avèrent les plus dispersés lorsqu’il s’agit de se prononcer sur l’élargissement de l’Union ou la révision des traités.

 

Outre ces divisions historiques sur le rapport à l’UE, le politiste Vladimir Bortun pointe d’autres facteurs qui entravent la coopération interne à la gauche radicale. Les partis qui en relèvent, souligne-t-il auprès de Mediapart, « tendent à manquer des ressources matérielles nécessaires pour une activité transnationale pérenne, dans la mesure où ils ont un faible accès aux ressources étatiques (par manque de succès électoral) ou à des riches donateurs (contrairement aux droites extrêmes) ».

  • « En dépit de l’internationalisme que la gauche radicale professe, ajoute-t-il, elle donne la priorité à l’arène politique nationale. Ce n’est pas seulement dû à son influence limitée à l’échelle européenne. C’est aussi le reflet d’une vision réformiste qui voit la politique avant tout en termes de gains dans les institutions, et pas assez en termes de construction d’un pouvoir populaire par en bas. »

 

 

- Atouts et limites de « Maintenant le peuple ! »
« Maintenant le peuple ! » est-elle en mesure de renverser cette difficulté structurelle ?

  • Son degré de cohésion idéologique et stratégique apparaît plus élevé qu’au sein de l’ex-GUE/NGL ou du PGE, ce qui devrait théoriquement faciliter l’activité commune.
  • Son identité semble également plus adaptée aux préoccupations des sociétés contemporaines et des jeunes générations, par rapport à des partis encore marqués par l’identité communiste du XXe siècle, parfois forts localement mais en déclin structurel global.

 

Force est de constater, cependant, qu’entre sa création et sa relance actuelle, l’activité de l’alliance a été famélique. Sur la page d’accueil de son site internet, aucune entrée n’apparaît entre l’annonce d’un « nouveau commencement » au lendemain des européennes de 2019 et la publication il y a quatre mois d’une déclaration politique. « Le  “plan B ” comme “ Maintenant le peuple ! ” sont restés des affaires très institutionnalisées », regrette Vladimir Bortun, qui parle d’un « projet plutôt élitiste » à ce stade.

 

L’alliance assiste en outre à la descente aux enfers d’un de ses membres fondateurs, Podemos[7]. « Le parti est testé autour de 2 % aux européennes, rappelle Vincent Dain, qui en est un des spécialistes. Le mode de scrutin généreux pourrait tout de même lui permettre d’envoyer Irene Montero au Parlement européen, ce qui lui garantirait une présence institutionnelle minimale. Mais la perte de vitesse et d’influence est vertigineuse. »

 

Le pari de Podemos consiste à faire le gros dos en attendant que la coalition Sumar, qui l’a supplanté à la gauche du spectre politique espagnol, perde sa crédibilité à force de coller à son allié de centre-gauche, le PSOE, qui dirige le gouvernement. Rien ne dit cependant qu’en pareil cas Podemos serait encore en mesure d’apparaître comme un débouché crédible. Et pendant ce temps, Sumar multiplie les rencontres avec les Verts européens, qui seraient ravis d’en accueillir les élus dans son groupe au Parlement européen.

 

Le déclin de Podemos symbolise la clôture d’un cycle qui fut marqué par les luttes anti-austérité, et qui fut largement gâché en termes de pratique internationaliste par les partis de gauche. Si les dogmes néolibéraux n’ont pas disparu de la conjoncture actuelle, celle-ci est enrichie – et complexifiée – par l’ascension des droites extrêmes et les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. À ce stade, les textes adoptés par « Maintenant le peuple ! » sont encore trop évasifs pour se faire une idée de son apport sur ces terrains.

 

 

- Maintenant le peuple : déclaration commune pour les européennes !

« Nous pensons que l’Europe a besoin d’une gauche combative, qui ne compromet pas ses valeurs et se bat pour un projet de rupture. »

L'alliance Maintenant le Peuple qui réunit les leaders des partis gauche européens a adopté une déclaration commune pour préparer la bataille des européennes :  Manuel Bompard : La France Insoumise ; Mariana Mortàgua : Bloco de Esquerda ; Li Andersson : Vasemmistoliitto ; Nooshi Dadgostar :  Vänsterpartiet ; Ione Belama : Podemos ; Pelle Dragsted : Enhedslisten

 

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 10:43
Qui est Nordine Raymond, 16e sur la liste LFI/UP aux européennes 2024 ?

Membre de la liste d'ouverture France insoumise/Union Populaire[2][3] : antiracisme, écologie et lutte des classes

 

 

Cette liste est l’aboutissement de plusieurs mois d’échanges avec différentes organisations et collectifs et personnalités extérieures à notre mouvement, et de l’étude de plus de 1600 candidatures insoumises. Elle est à l’image du peuple, dans toute sa richesse et sa diversité, et incarne les combats emblématiques de l’insoumission.

 

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 17/03/2024

 

🔴 Nordine Raymond a grandi à Rochefort dans le quartier populaire de Libération, nom fort approprié pour celui qui ne va jamais cesser de s'engager au nom d'un idéal d'émancipation. Il aime les actes concrets, ce qui permet demain à une personne dans la rue de ne pas dormir dehors !

 

🔴 Nordine Raymond était au centre social local à son adolescence, proche du Mouvement des jeunes socialistes jusqu'à ses excès de déception du PS, puis le NPA et enfin LFI. C'est le parcours cohérent d'une personne attachée à la protection sociale, à l'éducation, à l'humain.

 

🔴 Aujourd'hui, petit restaurateur, Nordine Raymond a été candidat #Nupes (affilié à LFI) pour les législatives 2022 #Circo1702[1]

 

 

-  Nous sommes la liste de rupture avec l’Europe libérale.
Notre tâche maintenant est à la fois simple et ardue : mobiliser l'électorat populaire pour déjouer l'infernal duo Macron / Le Pen, qui eux se satisferont très bien d'une abstention massive.

 

Pour cela, nous aurons besoin de l'aide de toutes celles et de tous ceux qui ont cru et qui croient encore au programme et à la démarche de rassemblement de la NUPES.

 

Qui est Nordine Raymond, 16e sur la liste LFI/UP aux européennes 2024 ?
Qui est Nordine Raymond, 16e sur la liste LFI/UP aux européennes 2024 ?
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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 14:18
Nordine Raymond : Lettre aux électeurs de la #Nupes de Charente-Maritime

Rentrons en campagne pour une Europe des peuples, contre l'Europe libérale !

 

 

Nordine Raymond candidat #Nupes (affilié à LFI) pour les législatives 2022 #Circo1702[1] s'adresse aux citoyens de Charente-Maritime.

" Rentrons en campagne pour une Europe des peuples, contre l'Europe libérale ! "

Aujourd'hui j'ai adressé un courrier aux électeurs de la NUPES de Charente-Maritime afin de leur demander de rentrer en campagne à nos côtés.

 

 

Source : Nordine Raymond |

"  Chères électrices, chers électeurs de la NUPES en Charente-Maritime,


Il y a près de deux ans vous étiez 71 514 à voter pour les candidats de la NUPES sur notre territoire[2]. Sur la deuxième circonscription de Charente-Maritime, où nous avons réalisé le meilleur score du département, vous étiez plus de 24 000[1]. 

 

 

- À la suite de ces élections, je n’ai pour ma part rien lâché de mon combat pour l’unité de la NUPES.

Nous avons continué d’organiser des AG en invitant les autres partis de gauche à participer, mais surtout en restant ouverts à tous les citoyens sans étiquette politique. 

 

Nous avons tenu des meetings en recevant des personnalités nationales. Nous avons organisé des moments festifs comme le FI’Estival. Nous avons occupé le terrain en organisant des rassemblements pour la paix ou des distributions de tracts. Enfin, nous avons participé à toutes les luttes locales, comme celles contre les Méga-Bassines, ou nationales, particulièrement la lutte contre la retraite à 64 ans

 

À l’approche des élections européennes, La France insoumise a proposé une liste unique de la  NUPES en laissant la tête de liste à EELV[3]. Mon mouvement politique a fait le choix de faire passer l’ambition de battre l’extrême-droite et la macronie avant ses intérêts politiques.

 

D’ailleurs, même si nous ne nous faisons pas d’illusions, nous continuons de penser qu’il est possible de faire cette liste !

 


-  Partout en Europe, l’extrême-droite est un danger pour nos vies. 
En s’attaquant aux droits des femmes, aux droits sociaux, en étant climatosceptique, en représentant cette France du rejet des étrangers… le parti de Marine Le Pen s’inscrit dans l’histoire qui est la sienne : celle des collaborateurs de Vichy[4]. Leurs cravates et leurs tailleurs ne doivent tromper personne. 

 

Le combat contre ces manipulateurs est à la source de mon engagement politique ! 

 

De ce fait, sans doute comme vous, je désespère de voir la réponse de la gauche : EELV, le PCF et le PS ont préféré partir seuls, malgré tous les sondages démontrant que les électeurs de gauche attendaient cette liste.

 

Je pense que ces partis sont dirigés par des apparatchiks parisiens rentiers de la vie politique, et se fichent pas mal de la réalité des gens d’en bas qui galèrent à finir leurs fins de mois. C’est désolant ! 

 

Certains vont trouver mes mots violents. Ils sont ceux d’un citoyen engagé, las des petits calculs politiciens à trois bandes. 

 


- Ce début d’année la macronie a réussi à être le cliché de ce qu’elle est depuis le début.

Des gens méprisants et déconnectés des réalités des français.
L’exemple a été criant avec la ministre Oudéa-Castéra qui a réussi à cocher toutes les cases de ce qu’on peut qualifier de “ riches qui parasitent la société ”. D’un côté millionnaire grâce à sa naissance, de l’autre la présidente de fédération sportive la mieux payée, encore de l’autre une femme qui vient donner des leçons d’éducation à toutes les familles quand elle cache ses propres enfants dans le privé catholique d’extrême-droite… Riche, menteuse, voleuse ! 

 

Il est clair qu’à présent ils vont continuer :

  • de détruire ce qu’il reste d’hôpital ;
  • d’attaquer l’école publique ;
  • de faire la guerre aux pauvres plutôt qu’à la pauvreté ;
  • de mener leur chasse aux migrants…
  • et surtout de construire des ponts entre eux et l’extrême-droite.

 


- Le mouvement des agriculteurs a démontré à quel point l’Union Européenne est centrale dans nos vies.
C’est à cause des politiques libérales européennes, soutenues par un large spectre politique français, que notre agriculture souffre autant des traités de libres échanges et d’une PAC qui ne leur permet pas de vivre dignement de leur travail. Ce sujet sera central lors des élections européennes !

 

🔴 Si je vous écris aujourd’hui c’est pour vous demander de rentrer en campagne et de soutenir la liste de l’Union Populaire portée par Manon Aubry.

L’enjeu de ces élections est énorme. 

  • Il s’agit de battre l’extrême-droite et la droite, d’en finir avec les politiques libérales de Bruxelles, mais aussi de dire à la gauche qu’il est temps de se réveiller et d’arrêter les divisions.
  • Dès maintenant, vous pouvez nous rejoindre dans notre campagne d’inscription sur les listes électorales. Plus nous nous mêlerons de cette élection, plus nous ferons trembler celles et ceux qui ne veulent surtout pas que ça change.

 


- Manon Aubry a été une députée très présente au parlement européen, qui a défendu nos intérêts et qui sait se battre contre les lobbys. 
Faisons lui confiance ! Créons la dynamique nécessaire à l’entrée en campagne de notre liste qui est déjà soutenue par plusieurs mouvements politiques et qui laissera une place importante à celles et ceux qui s’engagent dans la société sans étiquette politique.

 

Vive l’Union Populaire !

 

Bien à vous.  "

 

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5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 17:44
Adopté : " L'Union Populaire jusqu'à la victoire ! "

92,80% des Insoumis ont adopté la stratégie de « l’Union populaire jusqu’à la victoire »

Aux élections européennes 2024, faisons grandir l'Union Populaire

 

 

Le samedi 16 décembre, les participant·es à l’Assemblée représentative de la France insoumise[1] ont adopté la stratégie « L’Union populaire jusqu’à la victoire », ainsi que la feuille de route du mouvement pour 2024.
Ces deux textes ont ensuite été soumis à la votation de tou·tes les insoumis·es ayant rejoint notre mouvement avant le 16 décembre 2023, entre le 16 décembre et le 3 janvier.
Au total, 57 409 insoumis·es ont participé à cette votation.
- 92,80% ont adopté la stratégie de « l’Union populaire jusqu’à la victoire »
- 90,25% ont validé la feuille de route du mouvement pour 2024
Découvrez le texte stratégique de « l’Union populaire jusqu’à la victoire » ci-dessous.

 

 

Sources : La France insoumise | mis à jour le 06/03/2024

Le moment de l’histoire est celui d’une montée en tension des sociétés humaines. En combinant leurs effets, plusieurs données mondiales étendent leur impact sur la vie de chacun·e. Ainsi avec le dérèglement climatique, la recrudescence des conflits armés, l’extension sans fin du domaine de la marchandisation, la bascule dans les procédés numériques entremêlent leurs conséquences et réorganisent tout, toujours plus vite et toujours davantage.

 

Aucun sujet ne se traite séparément. Une cause commune les domine tous : le déploiement du mode de production capitaliste et productiviste irresponsable, animé par un objectif absurde d’accumulation sans limite de profits au bénéfice d’une petite minorité et au détriment d’une grande partie du peuple qui s’enfonce dans la pauvreté, et de la planète.

 

 

- Un monde en crise, des peuples en lutte

Le meilleur comme le pire peuvent résulter de ce contexte. Un nouvel élan de la civilisation humaine, ou son effondrement ? En toute hypothèse, la solution est dans le peuple et dans sa capacité à se mettre en mouvement. Encore faut-il qu’il se donne les moyens d’agir. Il le tente de multiples manières sous toutes les latitudes. Nous sommes totalement engagé·es en son sein dans ses efforts d’insoumission. Pour y répondre, nous proposons un programme, l’Avenir en commun, une stratégie, l’union populaire pour la Révolution citoyenne, avec un mouvement évolutif et tourné vers l’action, la France insoumise, et une source de décryptage intellectuel et de formation, l’Institut La Boétie.

 

En épousant à chaque étape les causes du peuple, nous avons contribué à de magnifiques avancées. En Europe, elles confèrent à l’action du peuple de France une singularité d’audace et de combativité. La percée électorale aux élections présidentielles et législatives de l’an passé en sont un signal. Il a été amplifié par la mobilisation sociale la plus importante depuis cinquante ans dans la lutte pour le droit à la retraite à 60 ans.

 

Nous connaissons nos forces, les moyens par lesquels nous les avons acquises et par lesquels nous continuons à avancer. Mais nous connaissons aussi nos difficultés et nos faiblesses. Nombre se règlent sur le terrain par la pratique, l’initiative et la créativité de l’action militante. Le chemin se construit par nos pas.

 

Il se construit à l’heure où les idées d’extrême droite et fascistes progressent partout dans le monde et gangrènent une grande partie de l’arc politique et des médias, tenus par une poignée de milliardaires. L’idée du “ redressement moral ” de la France, la lutte “ du bien contre le mal ” chère à la théorie du choc des civilisations, le racisme, la stigmatisation des étranger·es ou d’un “ ennemi de l’intérieur ” comme boucs émissaires des difficultés sociales, la montée en puissance des politiques sécuritaires et de répression comme réponse à toute revendication légitime ne sont plus aujourd’hui l’apanage de la seule extrême droite politique.

 

La droite dans son ensemble et le président de la République lui-même souscrivent à ces idées, jusqu’à les traduire dans leurs propositions comme l’ont montré les débats sur la Loi Immigration et à réprimer toute contestation sociale ou écologique. Leur objectif est de diviser le peuple pour maintenir ce système à bout de souffle, qui engendre toujours plus de misère, de pauvreté et la destruction de nos écosystèmes, et contre lequel les contestations sociales légitimes s’unissent et se multiplient. Cette banalisation des idées d’extrême droite se traduit dans les rues où des groupuscules violents profitent d’un climat d’impunité pour défiler aux cris de slogans racistes ou pour intimider une partie de la population

 

Dans ce contexte :

  • il est de notre responsabilité d’opposer à ces logiques de division le regroupement du peuple autour de causes communes en rupture avec l’ordre établi, comme l’a fait en son temps le Front populaire et le mouvement ouvrier face à la menace des ligues fascistes.
  • C’est notre rôle de démonter l’arnaque sociale du Rassemblement national, en particulier dans les secteurs géographiques où l’extrême droite a réussi à renforcer son implantation.
  • Et c’est notre devoir de nous doter des moyens d’auto-défense nécessaires pour garantir notre capacité à défendre nos idées dans la société.

 

Il n’y a aucune fatalité ! Là encore, la victoire du Front populaire sur la base d’un grand programme social en 1936 et en pleine montée des idées d’extrême droite montre que le succès est possible. Le pays balance entre la mobilisation collective et le repli sur soi. Tout est possible. Notre devoir est d’offrir une alternative au macronisme déclinant et à l’extrême droite menaçante. Nous refusons la survie d’un pouvoir qui ne tient qu’à travers des 49.3 à répétition et nous voulons bâtir une 6ème République écologique et sociale.

 

Dans cette optique, notre tactique d’action est confrontée à l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la NUPES. L’Union populaire, c’est-à-dire le rassemblement du peuple autour de causes communes et d’une politique de rupture avec le système, reste notre stratégie. Nous devons donc nous demander simplement et concrètement comment la faire vivre dans de nouvelles conditions plus durables, en lien avec les grandes forces sociales du pays et celles et ceux qui résistent politiquement à la normalisation de toute vie par un système injuste et prédateur de notre planète.

 

Nous devons faire l’union populaire dans des formes comprises du grand nombre pour qui la crédibilité commence par la clarté des méthodes, des objectifs et le respect mutuel dans l’action. Sans rancune ni procès contre celles et ceux qui portent la responsabilité de cette impasse, en conservant toujours la possibilité de les faire changer d’avis, nous nous en tiendrons à un choix positif : comment continuer à travailler à l’Union populaire ? Ce texte se concentre sur cette seule question et propose une façon d’agir concrète.

 

 

- Les insoumises et insoumis, premiers artisans et partisans de la Nupes

En mai 2022, après le résultat de 22 % de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle, nous avons constitué la NUPES[2]. Sa mise en place fut un événement inédit. Pour la première fois de l’histoire, nous avons présenté, sur toutes les circonscriptions de l’hexagone, des candidatures communes porteuses d’un programme de gouvernement[4], en rupture avec le capitalisme et le productivisme.

 

Il s’en est fallu de peu, en voix comme en pourcentage, pour qu’elle obtienne l’élection d’une majorité de député·es à l’Assemblée nationale. La NUPES est arrivée en tête du premier tour et elle a multiplié par trois le nombre de député·es de l’opposition de gauche. Elle a donné l’espoir d’une véritable alternative pour des millions de citoyennes et de citoyens face au macronisme et à la menace de l’extrême droite.

 

Depuis lors, les insoumis·es se sont mobilisé·es, nationalement comme localement, partout en France pour travailler au renforcement de la NUPES à travers des initiatives communes, car c’est bien l’action de terrain qui convainc et fédère.

  • Nous avons ainsi proposé d’initier partout des “ assemblées de la NUPES ” à l’échelle des communes ou des circonscriptions permettant de réunir toutes celles et tous ceux qui voulaient défendre son programme.
  • Nous avons souhaité faire vivre et grandir le Parlement de la NUPES[3], mis en place pendant les élections législatives afin de réunir des figures syndicales et associatives, les intellectuel·les et les personnalités du monde de l’art et de la culture.
  • Nous nous sommes battu·es pour construire la NUPES aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat en proposant un groupe commun à l’Assemblée nationale et des listes communes pour les élections sénatoriales.
  • Nous avons milité et soutenu toutes les initiatives pour former une liste commune aux élections européennes dont celles des jeunes de la NUPES et avons proposé aux écologistes de conduire cette liste de rassemblement.
  • Nous avons souhaité préparer ensemble les élections municipales.

Nous nous sommes mobilisé·es sans cesse pour renforcer la NUPES, plus court chemin pour permettre la prise du pouvoir en 2027 et gouverner pour l’intérêt général.

 

 

- Les blocages de la " gauche d'avant "

Malheureusement, malgré tous nos efforts et les attentes populaires, notre volonté d’approfondir la NUPES s’est heurtée aux blocages des appareils de la « gauche d’avant ». Ainsi, nos différentes propositions ont toutes, sans exception, été refusées par une partie ou par l’ensemble des autres forces de la NUPES. Et à aucun moment, il ne nous a été fait de contre-propositions permettant de dépasser des situations de blocage. Si certains de nos partenaires ont pu y contribuer, c’est bien souvent la persévérance des insoumis·es qui a permis que des assemblées locales se réunissent ou que des actions conjointes se fassent sur le terrain.

 

De fait, face à cette obstruction organisée, notre rassemblement inédit s’est vite réduit à une simple structure de coordination entre groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. Et les derniers mois ont révélé les tentations de certains de nos partenaires à rompre avec le programme de la NUPES pour revenir aux logiques de la gauche d’avant, qui soutient et se compromet, qui s’aligne avec les théories du choc des civilisations en excluant la France insoumise.

 

Nous connaissons la suite :

  • début octobre, le PCF, après maintes déclarations hostiles, a pris la décision de quitter la NUPES ;
  • le PS a suspendu sa participation aux réunions de l’intergroupe à l’Assemblée nationale avant d’effacer toute référence à notre alliance dans le nom de son groupe parlementaire ;
  • quant à EELV, sa direction persiste à empêcher toute liste commune de la NUPES aux élections européennes et a refusé la poursuite du Parlement de la NUPES.

 

 

-  L’Union Populaire jusqu'à la victoire !
Mais les raisons qui ont conduit à vouloir la NUPES demeurent. Tout comme les espoirs qu’elle a suscités. Ils ne peuvent pas être effacés par le refus de telle ou telle formation politique de poursuivre sur le chemin de l’unité. Tout comme il ne peut pas être question de remettre en cause des engagements programmatiques pris devant les électrices et les électeurs.

 

Peut-on poursuivre et renforcer la démarche ? Oui, en élargissant l’adhésion populaire autour du programme de la NUPES, en combattant sans relâche l’abstention, la résignation et le repli sur soi. C’est à l’ensemble des groupes politiques, personnalités, militant·es engagé·es dans une organisation politique, syndicalistes, militant·es du monde associatif, citoyen·nes que nous nous adressons.

 

Nous leur disons que le refus objecté par des appareils politiques de la gauche d’avant ne doit pas empêcher de nous réunir pour préparer ensemble la grande confrontation démocratique de 2027. Et pour cela nous devons faire de chaque rendez-vous électoral un rendez-vous d’adhésion avec notre programme de rupture et notre méthode d’implication populaire à la base. Nous leur proposons :

  • de nous retrouver ensemble dans un nouvel espace, inspiré du Parlement de l’Union populaire, pour faire vivre notre démarche de rassemblement ;
  • de nous regrouper partout en France dans des assemblées de l’Union populaire ouvertes à toutes celles et tous ceux qui se retrouvent dans le programme ;
  • de poursuivre le travail programmatique des jeunes de la NUPES[5], à partir du programme partagé déjà signé entre les partis en 2022, pour porter un programme commun pour les élections européennes de juin 2024 ;
  • de bâtir ensemble une liste commune de candidat·es pour porter ce programme dans cette élection ;
  • d’œuvrer ensemble dans le cadre de cette Union populaire à la préparation de tous les scrutins suivants, à commencer par les élections municipales et consulaires de 2026 ;
  • de réunir une Convention de l’Union populaire le week-end des 16 et 17 mars prochain afin de lancer ensemble cette dynamique.

 

 

-  Aux élections européennes, faisons grandir l'Union Populaire !
Les élections européennes de juin 2024 auraient dû être l’occasion d’une liste commune de la NUPES. C’était là se donner les meilleures chances de battre les macronistes et l’extrême droite, de prolonger l’espoir de notre victoire au premier tour des législatives et de préparer la prise du pouvoir en 2027. Mais cette possibilité a été refusée par les appareils écologistes, communistes et socialistes, malgré le travail programmatique et la démarche formidable engagée par les jeunes de la NUPES. Cela ne doit pas nous arrêter. L’union peut se faire sans ceux qui la divisent. C’est notre devoir de l’entreprendre.

 

C’est pourquoi, en cohérence avec notre démarche de construction de l’Union populaire, nous porterons une liste ouverte, porteuse du programme commun de la NUPES[4]. Manon Aubry, co-présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen, sera en charge de la coordination du travail préparatoire à ces élections, en lien avec Nathalie Oziol et Paul Vannier, pour l’espace Batailles électorales, et avec Clémence Guetté et Hadrien Clouet, pour l’espace Bataille des idées.

 


-  Défendre le programme commun de la Nupes
Pendant cette campagne, nous défendrons les propositions du programme commun de la NUPES[4], comprenant notamment un chapitre entier sur les questions européennes, autour duquel ont été élu·es 151 député·es à l’Assemblée nationale. Nous nous appuierons également sur le travail programmatique des jeunes de la NUPES[5], sur le travail des groupes thématiques de la France insoumise et sur les propositions des syndicalistes, activistes, militant·es associatifs, intellectuel·les ou artistes qui s’associeront à cette démarche.

 

Ce programme présentera les combats concrets que mèneront les eurodéputé·es de l’Union populaire, dans la continuité du travail effectué depuis 2019 par la délégation insoumise au Parlement européen : pour la conquête de nouveaux droits écologiques, féministes, sociaux et démocratiques, face à l’arc réactionnaire qui se constitue à Bruxelles et à Strasbourg alliant une partie des néolibéraux jusqu’à l’extrême droite.

Face à l’explosion des prix, à la maltraitance sociale qui frappe les peuples en Europe, à la multiplication des catastrophes climatiques, notre programme porte une rupture avec le cours actuel néolibéral, productiviste et anti-démocratique de l’Union européenne. Nous devons rompre avec les dogmes néolibéraux d’austérité, de libre-échange et de marché : cela devra nécessairement passer par des rapports de force et par la désobéissance pour revoir les traités européens en profondeur.

 

Fidèles à notre doctrine du non-alignement, nous serons également les défenseur·es de la paix, du respect du droit international et de la justice pénale internationale en toute circonstance contre les invasions, les crimes de guerre et le crime organisé au niveau mondial. C’est pourquoi nous porterons l’exigence de cessez-le-feu immédiat et permanent en Palestine et la demande de sanctions contre le gouvernement israélien responsable des massacres à Gazaet des exactions des colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

 

-  Une liste à l'image de l'Union Populaire
Notre liste sera bien évidemment à l’image de l’Union populaire, en regroupant des organisations politiques, des syndicalistes, des militant·es des associations, des intellectuel·es et des figures engagées dans les combats sociaux, écologistes, féministes, antiracistes ou altermondialistes. Elle sera à l’image du peuple dans toute sa diversité.

 

Elle s’appuiera sur le travail et l’expérience de la délégation des eurodéputé·es insoumis·es et sera ouverte à toutes celles et ceux qui souhaitent une rupture avec les politiques européennes actuelles pour répondre aux défis du chaos climatique, à l’explosion des inégalités et à l’instabilité géopolitique que notre continent doit d’urgence relever. Elle le fera en lien avec nos allié·es à travers toute l’Union européenne, rassemblé·es au sein de la coalition « Maintenant le Peuple » que nous voulons élargir à de nouveaux partenaires européens.

 

En pratique, et dès le mois de janvier 2024, un appel à candidatures sera adressé aux insoumis·es souhaitant s’engager comme candidat·e dans notre campagne européenne. Les candidatures reçues seront transmises aux boucles départementales du département de résidence de ces candidat·es, chargées de les examiner entre le 17 et le 25 janvier 2024 en vue de transmettre un avis au Comité électoral de la France insoumise.

 

Parallèlement, nous travaillerons à l’ouverture de notre liste à des candidatures d’Union populaire hors des rangs actuels de la France insoumise. Au cours du mois de février, le Comité électoral de la France insoumise élaborera et ordonnera notre liste de 83 candidat·es puis proposera cette liste à l’approbation des insoumis·es par un vote en ligne. Le programme et la liste seront présentés en mars 2024 lors de la Convention de l’Union populaire.

 

 

🔴 A votre disposition en téléchargement : La Stratégie : « L’union populaire jusqu’à la victoire » !

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25 décembre 2023 1 25 /12 /décembre /2023 14:04
STOP ! Car avec Raphaël Glucksmann, un autre Macron est possible
STOP ! Car avec Raphaël Glucksmann, un autre Macron est possible

Les médias ont essayé Roussel pour contrer Mélenchon. Ça ne marche pas. Maintenant c'est Gluckmann pour contrer LFI aux européennes...

Ça ne marchera pas, car il est le nouvel enfant prodige de la bourgeoisie de gauche[6] !

Nous avons besoin d'une gauche radicale, pas d'un Macron Bis, d'un va-t-en-guerre, partisan de l'adhésion de l'Ukraine à l'UE pour le plus grand plaisir du marché[7]  ! 

 

 

Raphaël Glucksmann, l’eurodéputé, qui copréside le petit parti Place publique, nouvel espoir de la gauche réformiste, libérale à la sauce Cazeneuve, Hollande, en passant par la présidente d'Occitanie Carole Delga... ou déçus de Macron[1] qui ne se retrouve pas dans le bruit et la fureur : « Il faut que nous devenions un aimant politique » dit le tenant d’une « social-démocratie molle ».

Outre ses ambitions pour les européennes de 2024, la candidature commune en gestation PS PCF EELV pour 2027 qu'annoncent les TRACTATIONS en cours confirmées par Tondelier[2], travaillée par Faure, Autain, Guedj, Bayou, Faucillon, Ruffin[5], adoubé par l'ex-eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit, fera pschitt.

 

 

Sources : Pierre Rimbert | mis à jour le 08/04/2024

-  Il a 44 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement.

Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », en 1018, il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales » menacées par l’« insurrection populiste » [NDLR : pour ne pas dire #Populaire]. Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

 

 

-  Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici " Place publique ", fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann.

L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (publié en 2018 Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis. Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4 octobre 2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.

 

Lui qui fut tour à tour de rôle :

  • admirateur de M. Nicolas Sarkozy en 2008 ;
  • animateur de la revue néoconservatrice Le Meilleur des mondes ;
  • conseiller du président géorgien néolibéral et atlantiste Mikheïl Saakachvili, lui qui admettait volontiers : « Ça ne m’a jamais fait vibrer de manifester pour les retraites » (M Le magazine du Monde, 22 mars 2014)[4] ;

Les réformes de Saakachvili en Géorgie – conseillé par Glucksmann de 2005 à 2012 – sont pourtant loin d’être anodines : abolition du salaire minimum, licenciement de 60 000 fonctionnaires, abaissement de l’impôt sur les sociétés de 20 % à 15 %, et de l’impôt sur les dividendes de 10 % à 5 %. En 2009, la Géorgie était d’ailleurs considérée par Forbes comme le quatrième pays avec la pression fiscale la plus faible au monde.

  • et se déclarait au printemps 2017 « fier » de l’élection de M. Macron, revendique à présent Occupy Wall Street et dit « nous » quand il parle de la gauche. « On a zappé complètement la question sociale », admet-il. « Mon logiciel de pensée a contribué à former l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui » (Mediapart, 14 novembre 2018). La mise à jour dudit « logiciel » copie-colle les constats effectués depuis des lustres par ceux que combattait hier Raphaël : « On voit les entreprises multinationales refuser les lois des nations et chercher à leur imposer les leurs. On voit les banques sauvées par l’argent public maquiller leurs comptes et cacher leurs fonds dans des paradis fiscaux. » À tout cela s’ajoute la menace d’un anéantissement de la planète par le réchauffement climatique ;
  • veut unifier la gauche (sans La France insoumise) en vue des élections européennes de 2019, mais sa proposition est rejetée par Europe Écologie Les Verts et n’aboutit ni avec Génération.s ni avec le Parti communiste français ;
  • est le 16 mars 2019, soutenu par la direction du Parti socialiste à la tête d'une liste d'alliance avec PP et Nouvelle Donne aux européennes. Cette décision suscite des critiques au sein de PP, que décide de quitter Thomas Porcher, dénonçant une « trahison » et l'absence de « vote en interne » sur la question. Claire Nouvian quitte également le mouvement et expose huit mois après les élections européennes les motifs de son départ lors d'une interview accordée à L'Obs décrivant des « pratiques politiques exécrables » et une incompatibilité de personnalité avec Raphaël Glucksmann[3]...

se retrouve, le 26 mai 2019, élu député européen, sa liste étant arrivée en sixième position, avec 6,2 % des suffrages exprimés et six élus.

 

 

-  Alors, que faire ?

Contre « les anciennes idéologies, les vieux partis, les antiques structures », contre les inégalités et le gaz carbonique, Glucksmann propose plus de participation citoyenne, plus d’écologie, plus d’Europe. « Nous assumons l’horizon d’une République européenne », écrit-il. Des « porteurs de causes » aussi frétillants que MM. Valéry Giscard d’Estaing, François Bayrou, Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy ânonnent les éléments de ce credo depuis bientôt quatre décennies. Les papys du vide ont trouvé leur héritier.

 

 

-  A nous de construire l'Avenir avec l'Union Populaire

 

 

🔴 dont on a déjà le programme 👇

 

Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale

 

 

-  Raphaël Glucksmann : " un autre Macron est possible "

Dès le début de sa campagne. Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste pour les élections européennes du 9 juin prochain, a expliqué, pour défendre sa candidature, qu'elle devait permettre de sortir de ce qu'il appelait le triptyque Macron, Mélenchon, Le Pen. Il suggérait ainsi que le débat public, à quelques mois de ces élections, valorisait principalement les macronistes, les insoumis et l'extrême droite. Mais la réalité est un peu différente.
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, par Sébastien Fontenelle.

 

 

-  Macron - Glucksmann : combien de points communs ?

Mais a quelle heure est il censé être de gauche ? Aucune, la preuve ci-dessous

 

 

Notes :

[1] Jamais encarté dans un parti, le député européen sera la tête de liste des socialistes aux élections européennes de juin

[2] PRÉSIDENTIELLE 2027: MARINE TONDELIER ANNONCE QU'UNE CANDIDATURE COMMUNE DE LA GAUCHE " SE PRÉPARE "

[3] « Dégoutée » par la politique, Claire Nouvian dégomme Glucksmann, Place publique et le PS

[4] Dans la famille Glucksmann, le fils est conseiller du chef d'Etat géorgien, Mikheïl Saakachvili.

[4bis] RAPHAËL GLUCKSMANN, NOUVEL ENFANT PRODIGE DE LA BOURGEOISIE DE GAUCHE

[5] « Ruffin fait du bien à la politique »

[6RAPHAËL GLUCKSMANN, NOUVEL ENFANT PRODIGE DE LA BOURGEOISIE DE GAUCHE

[7Raphaël Glucksmann “ Si vous votez pour nous, nous soutiendrons l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. ”

 

Pour en savoir plus :

2019, le Conseil national du PS a approuvé une résolution désignant l'essayiste comme tête de liste pour les européennes.

Raphaël Glucksmann, nouvel espoir de la social-démocratie ?

Européennes 2024 : une « large majorité » de la gauche est pro-européenne estime Raphaël Glucksmann

- Manuel Bompard LFI élections européennes 2024 : “ Il est hors de question de se ranger derrière Raphaël Glucksmann”. L’eurodéputé “ participe d’un groupe au Parlement européen qui gouverne l’UE avec les macronistes et la droite. Nous sommes dans l’opposition. ”

- Martine Billard : Enjeux des européennes à gauche

- Le hollandisme, la gôche anti-Mélenchon, c’est non. Belle mise au clair de François Ruffin sur Raphaël Glucksmann !

- Raphaël Glucksmann : un " humaniste " à géométrie variable

Raphaël Glucksmann, l’imposture de la gauche du dollar ?

- À quoi sert Raphaël Glucksmann ?

- L'union de la gauche sans Mélenchon ? Réponse de Manon Aubry à Gluxmann

 

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6 septembre 2023 3 06 /09 /septembre /2023 17:15
Sondage inédit de Cluster17 : avec la NUPES, la victoire est possible ! 23-08-2023
Sondage inédit de Cluster17 : avec la NUPES, la victoire est possible ! 23-08-2023
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Sondage inédit de Cluster17 : avec la NUPES, la victoire est possible ! 23-08-2023

Aux dernières législatives, la #NUPES a redonné espoir à des millions de Français, en particulier à la jeunesse...

Nous ne pouvons pas abandonner la perspective de l'union parce que c'est la perspective de l'alternative et de l'espoir. La gauche, c'est le camp de ceux qui changent la vie !

Aujourd'hui, bravo les jeunes : l'avenir c'est vous !

 

Dépassons les blocages des appareils politiques. Travaillons à chaque étape pour faire gagner la gauche. Oui nous pouvons avoir un programme commun aux élections européennes !

La meilleure réponse au sectarisme des appareils des partis de la gauche d'avant c'est le projet européen partagé par les organisations de jeunesse. Pourquoi pas une liste commune de ces jeunes unionistes ?

 

 

Sources : Eric Durand | mis à jour le 01/10/2023

- Après avoir travaillé tout l’été pour un programme européen commun, les #JeunesNupes demandent à leurs partis de les recevoir rapidement. 
Ils ne laisseront pas doucher l’espoir levé par la #NUPES en 2022. 

Le débat que nous devons avoir sur l'union, c'est de dépasser les jeux d'appareil. Les Françaises et les Français de gauche nous attendent : 80% des sympathisants veulent une liste #NUPES aux européennes !

Ils ne laisseront pas faire la division, conférence de presse des jeunes de la NUPES...

Présentation des 166 mesures du programme commun des Jeunes de la #NUPES pour les européennes 👇

  • On nous disait que c'était impossible de se mettre d'accord, de dépasser les divergences... Ce programme, c'est l'alternative au marasme ambiant !

ATTENTION : la conférence commence à la 16iéme minute

 

 

🔴 Pour accéder au document, cliquez ICI 👇

 

FORUM EUROPÉEN JEUNES NUPES

 

🔴 Téléchargement du document, à votre disposition ICI 👇

 

 

 

- Revivez le Forum Européen des Jeunes de la NUPES du 25 juin 2023

 

 

Le regard des Français sur une candidature unique de la NUPES pour les élections européennes de 2024

 

 

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- Mais au fait, nous ne partons pas de rien !

Voici des lignes, parmi beaucoup d’autres, à propos de l’Union européenne, qui engagent EELV, le PCF, LE PS, GenerationsMvt et la  France Insoumise devant les Français.

Ce travail commun historique (le programme de la #Nupes[1]) et l’espoir qu’il a suscité, nous a fait gagner le 1er tour des élections législatives.

  • Et on veut nous le faire oublier une fois que chacun a ramassé sa petite part du gâteau en élus à l’Assemblée nationale ? 

 

Quel argument recevable justifierait que dans un moment politique aussi dangereux que celui que nous vivons, ce travail soit mis à la poubelle à l’occasion des élections européennes ? Poursuivons !

 

Élections européennes : les #jeunesNUPES envoient à la gauche un message d'union qu'il nous faut entendre ! 
Élections européennes : les #jeunesNUPES envoient à la gauche un message d'union qu'il nous faut entendre ! 
Élections européennes : les #jeunesNUPES envoient à la gauche un message d'union qu'il nous faut entendre ! 
Élections européennes : les #jeunesNUPES envoient à la gauche un message d'union qu'il nous faut entendre ! 

 

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- « Responsables de la NUPES : la jeunesse vous regarde »

Bravo aux 700 jeunes qui attendent énormément de la réunion programmatique des responsables de la Nupes ce lundi 2 octobre 2023. 

🔴 Ne nous décevez pas. 👇

 

Responsables de la NUPES : la jeunesse vous regarde !

 

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28 juillet 2023 5 28 /07 /juillet /2023 14:57
Lettre ouverte aux dirigeants plus qu'autistes (aveugles et sourds)

J’ai déjà écrit une première lettre ouverte sur l’obligation de l’union, approche et concept qui dépasse celui de la nécessité[0].
Le 28 juillet 2023, 3 h du matin, une nuit d’orage et de colère

Les dirigeants ne sont pas en effet seuls à décider, à partir de la situation de leur organisation, de leurs calculs politiciens, et de leurs fantasmes d’enfants égocentriques, les décisions prises le sont dans un cadre politique précis, qui surplombe les décisions prises : « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas de plein gré, dans des circonstances librement choisies ; celles-ci, ils les trouvent au contraire toutes faites, données, héritage du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse comme un cauchemar sur le cerveau des vivants ». K.Marx, « Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte ».
Chaque dirigeant politique de la NUPES a donc une responsabilité historique, face à ce qui s’annonce et de dévoile un peu plus chaque jour, et ceux qui aujourd’hui refusent l’union, encore plus que les autres…

 

 

Sources : Fabrice Aubert économiste marxiste | 

- Ce qui s'annonce et se dévoile
Lors du premier mandat de Macron, on avait déjà vu les dérives, pas simplement néolibérales et économiques, mais aussi autoritaires, visant à réduire le pays à une simple « start-up » pour ne pas dire l’aveugler, pour l’empêcher de voir et se comprendre : « Suppression des observatoires de la délinquance, de la laïcité, des inégalités , de la pauvreté etc… » au nom des économies budgétaires (allouées par la suite aux cabinets Mc Kinsey sans doute). Or supprimer un observatoire, dont la mission est d’observer, c’est se rendre aveugle volontairement et se réveiller le lendemain avec des émeutes-révoltes urbaines que l’on n’avait pas vu venir

 

C’est surtout empêcher le pays lui-même (les citoyens) de savoir ce qu’il est, ce qu’ils sont. Or « la dictature s’épanouit sur le terrain de l’ignorance ».

 

Un observatoire c’est glace qui réfléchit ce que nous sommes comme Nation au tréfonds de nos rapports sociaux, et c’est là où pour un pouvoir néo-libéral autoritaire, le bât blesse

Rajoutons les petites phrases blessantes et humiliantes : « Les analphabètes », « des gens qui ne sont rien », « un pognon de dingue », « traverses la rue »… révélant le mépris du peuple comme les « Capet » en 1789.

 

C’est sans doute le mélange de tous ces aspects, avec la goutte qui fait déborder le vase, du prix de l’essence qui explique la première jacquerie des gilets jaunes[1], où le pouvoir du château trembla sur ses bases et fut déjà sauvé par les « nouveaux gardes suisses » du régime (Police). 

 

 

- De 2022 à nos jours dans le réel

Le second mandat de Macron fut obtenu lors d’une élection tronquée et truquée, tronquée car le monarque refusa tout débat démocratique, imposant son système de « lui » et les autres, truquée car choisissant par avance, via les médias aux ordres, son adversaire du second tour (Le Pen) (NDLR avec la complicité de la gauche PS - EELV - PCF qui refusèrent la proposition de fédération populaire proposée par LFI en avril 2019[2]) jouant la roue de secours du système, sans compter le rôle dévastateur sur l’opinion des sondages empêchant pour 200.000 voix Mélenchon d’être au second tour. La bourgeoisie affairiste immobilière et financière tremblait. A ce propos, Poutine n’aurait pas fait mieux. La France est-elle encore une République démocratique ?

 

 De la NUPES proposées par La France insoumise dans le cadre des législatives[3] [3bis] : Alors vient le coup de génie de la NUPES, et par l’alliance des « gauches » enfin unie (L.F.I, E.E.L.V, P.C.F, P.S, Génération) la NUPES gagne le premier tour de l’élection législative, alors s’organise concrètement le pseudo « l’arc Républicain [4» pour empêcher la matérialisation au second tour, préférant Le Pen à un député Insoumis. Voilà le réel.

 

Les crises sociales : Les crises sociales se succèdent jusqu’à celle des retraites, immense, profonde, soutenue. Unité syndicale sans faille permettant l’organisation et le succès de 14 journées de mobilisation[5].

 

La crise politique : c’est déjà un régime fragile, qui choisit de passer en force en utilisant tous les articles possibles de la constitution (du 37.1 au 49.3[6]), en vue d’empêcher le débat parlementaire et jamais les députés, détenteurs de la souveraineté du peuple, entre deux élections n‘ont pu voter le texte. 

 

La crise institutionnelle :  Le conseil constitutionnel aux ordres valide le texte, et de plus retoque la démarche de demande de référendum partagé[7]…

 

La crise des casseroles : Voilà que comme en 1789, devant la surdité du pouvoir engage la révolution pacifique des casseroles, élément historique ventant des profondeurs de notre histoire.

 

Coup d’Etat et dictature : Avec la réforme des retraites, la loi censée être votée par les députés, dans un régime démocratique, a été décidée par 12 personnes (le Président de la République, la première ministre, les 9 du conseil Constitutionnel et la Présidente de l’Assemblée nationale). « Les 12 salopards » étaient un film, mais désormais la réalité dépasse la fiction.

 

Dictature ? Pour les ignares, qui ne voient en dictature que le régime de Pinochet ou de Poutine, sachez que la définition de dictature, est : « Individu ou groupe d’individus détenant tous les pouvoirs », ce qui correspond exactement à ce qui s’est passé pour la loi sur les retraites (voir plus haut). Rappelons aussi que pour « Montesquieu » (forme de Mélenchon des temps passés), la démocratie se fonde sur le principe suivant : « je veux que par la disposition des choses, un pouvoir arrête le pouvoir[8] ». Or à aucun moment ce processus ne s’est vérifié. Le pouvoir est au-dessus du peuple.

 

Libertés en danger : Déjà lors des manifestations des gilets jaunes, la répression des « gardes suisses » du régime a été terrible entrainant éborgnement, mains arrachées et morts, car il s’agissait de planifier et d’organiser une politique de la peur et de la terreur, visant à dissuader de manifester…La prise de pouvoir de la police sur le pouvoir politique était déjà perceptible mettant en danger les libertés publiques des citoyens tel que rédigés en 1789, dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, au point que la France fut rappelé à l’ordre par le conseil de l’Europe et l’O.N.U, se déclarant préoccupé par les « droits de l’homme » en France[9].

 

La police au-dessus des lois et de la constitution[10] : Rappelons qu’avant l’actuel mouvement de la police, il y eut un précédent le 19 mai 2021, manifestant aux cris de « le problème de la police, c’est la justice[10bis] » et certains dirigeants syndicaux appelant à « rompre les digues de la constitution et de la loi ». Ceci devant être mis en relation avec l’appel des généraux[11]. 

 

La police tue : Oui la police tue, le cri d’alarme émis par Jean-Luc Mélenchon[12], une fois de plus avant tout le monde, à propos d’une jeune femme de 19 ans, tuée alors que passagère d’un véhicule ayant refusé d’obtempérer, et ce en plein Paris, où c’est connu les caméras de surveillance n’existent pas, sauf pour arrêter les « fauteurs de trouble en manifestation », mais jamais pour les « black books », c’est curieux, ça » (NDLR : « En Allemagne, il y a eu un tir mortel en dix ans pour refus d’obtempérer, contre 16 en France depuis un an et demi[13» )

 

Nahel : S’en est suivi l’assassinat du jeune Nahel, 17 ans et malheureusement pour la police, une citoyenne a filmé la scène, d’une horreur absolue et surtout contredisant la thèse des policiers, aussitôt reprise par les médias aux ordres, de la légitime défense.

 

Emeutes ou révoltes urbaines ? Les « gardes suisses » pris la main dans le sac, si je puis dire, les quartiers se révoltent, pas simplement pour Nahel, mais pour toutes les exactions commises par les « gardes suisses » du régime, depuis longtemps des contrôles au faciès aux arrestations illégitimes et violentes entrainant la mort (Traore). Le calme ne peut revenir que par la Justice… égale pour tous en Démocratie[14]. Les révoltes se propagent dans tout le Pays y compris en campagne comme lors de la « grande peur » précédant la nuit du 4 aout, mais en Macronistan, l’obscurité règne en maitre. Il faut « utiliser la constitution » et non l’appliquer. Décidément, « il fait bien noir, au pays des lumières » (Graffiti urbain).

 

La responsabilisation parentale individuelle : Tel est la nature des régimes néo-libéraux dictatoriaux, de ne jamais regarder ses responsabilités politiques (non-application du plan Borloo, rejeté par Macron[15]) et de toujours reporter la responsabilité sur les individus. Observons de plus que par principe les parents, pour leurs enfants font tout ce qu’il faut par principe, mais que peut faire une mère isolée, pour garder et éduquer ses enfants quand elle travaille à horaire décalé, comme femme de ménage, pour les cadres blancs des « tours du business » de la métropole affairiste ??? La « responsabilisation » individuelle se conjugue avec le « ruissellement ».
 

Ça pourrait être votre fils (sauf s’il est blanc et porte Rolex, étiquette de la bourgeoisie) : A Marseille en marge des « émeutes-révoltes urbaines » Hedi, un jeune à été tiré au champs de foire et ça pourrait être votre fils, sauf s’il est blanc et porte Rolex[16].  

 

De la république policière à la république fasciste ?

De la République policière à la république fasciste : Maintenant que la police a pris le pouvoir, la prochaine étape est le fascisme. Dirigeants plus qu’autistes (aveugles et sourds), comme citoyen et militant politique je vous demande de lire l’article de Frédéric Lordon, qui lui aussi alerte : De la république policière à la république fasciste[17] ? :

 

 

- On s’endort en république et en démocratie et on se réveille dans le fascisme
Il faut se rappeler l’Histoire : « celui qui ne connait pas l’Histoire est condamné à la revivre » K.Marx.

  • Le Régime était démocratique et républicain quand Mussolini prit le pouvoir ;
  • Le régime était démocratique et républicain quand Franco prit le pouvoir ;
  • Le régime était démocratique et républicain quand Hitler, pas fou, mais soutenu par la bourgeoisie industrielle, prit le pouvoir ;
  •  Le régime était démocratique et républicain quand Pétain prit le pouvoir imposant le régime de Vichy, la collaboration avec Hitler) et le pacte (« honneur, famille, patrie[18] »), en lieu et place de « liberté, égalité, fraternité ». 
  • Le régime était démocratique et républicain quand Pinochet prit le pouvoir au Chili (coup d’état fomenté par la C.I.A) et assassinant Allende et des dizaines de milliers d’opposants.

Dit autrement, on s’endort en république et en démocratie et on se réveille en dictature.

 

 

- Qu’est ce que vous ne comprenez pas ou vous ne voyez pas voir encore, dans les événements qui se succèdent et s’accumulent, toujours dans le même sens, dirigeants plus qu’autistes (aveugles et sourds) ?

  • Seul vos égos de petits dirigeants vous font fermer les yeux et les oreilles sur le réel du tsunami qui se prépare ! 
  • Savez-vous que « tant qu’il n’est pas au pouvoir, jamais le fascisme ne montre son vrai visage. Et qu’après il est trop tard »…
  • Dirigeant de pacotille d’EELV, du P.C.F et du P.S (les responsables de la F.I par leurs interventions ont compris ce qui se tramait et sont à hauteur de l’Histoire, ne cessant d’appeler à l’union[20]), savez-vous que le peuple vous regarde et que vous porterez pour l’Histoire, la trace indélébile d’une « gigantesque farce » : « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. » K.Marx / « Le 18 brumaire de Louis Bonaparte / 1851
    Depuis sa tombe le spectre revient et vous contemple en souriant dans sa barbe espiègle.

 

  • Même les jeunes ont compris l’urgence et l’ardente nécessité.

 

- Ma supplique de militant actif de plus de 50 ans d’activités, en quelques mots : " l’union n’est pas un souhait, un désir, ou même une nécessité, elle s’impose comme condition historique supérieure qui vous surplombe ".

  • MON APPEL : Quel que soient vos futures décisions n’ayant aucune confiance en vous (confiance, concept du marché), j’appelle à ce que partout en France (dans chaque commune) des « comités locaux de la liberté » se constituent regroupant de manière large des militants syndicaux, politiques, associatifs et des citoyens, en vue de défendre la démocratie. Sachons imposer aux dirigeants de pacotille l’ardente obligation de l’Union.
  • « Tant qu’il n’est pas au pouvoir, jamais le fascisme ne montre son vrai visage, après, il est trop tard ».


- P.S 1 : Observons que les temps actuels de crise sociale, financière économique et politique renvoie à la période des années 30 avec en plus la crise climatique et écologique. « L’histoire ne se répète pas, elle bégaie » (répétition en pire).
- P.S 2 : L’autisme est une maladie involontaire, mais souvent les autistes savent mieux voir et entendre… l’égocentrisme politique est une volonté individuelle qui refuse de voir et d’entendre.
 

Lettre ouverte aux dirigeants plus qu'autistes (aveugles et sourds)

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-  Face à la dérive anti NUPES de Roussel et Chassaigne, des communistes réagissent.

Une tribune est  signée par 206 membres du #PCF dont 15 maires et ex-maires, 13 parlementaires et ex, des élu-es municipaux, régionaux, départementaux.

" L'heure est grave, la démocratie vacille. L'heure est à l'union à gauche "

  • Si certains refusent de parler de problème systémique à propos de violences policières, les réactions collectives venant de policiers, de syndicats de police, et soutenues par la plus haute hiérarchie ne peuvent qu'inquiéter fortement la gauche et au-delà toutes celles et ceux qui sont attachés à la démocratie[19]...

 

L'heure est grave, la démocratie vacille. L'heure est à l'union à gauche

 

Notes :

[0] Face au risque du " fascisme-pétainiste " obligation de faire Nupes de tous bois

[1] les gilets jaunes

[2]  Je lance un appel à la création d'une Fédération populaire : et comment ça marche ?

[3]  La Nupes : une alliance inédite à gauche pour les législatives

[3bis] La coalition Nupes

[4« S'il existe encore un barrage pseudo-républicain en France, c'est désormais contre la gauche antilibérale »

[5Réforme retraites Macron

[6] Autoritarisme constitutionnel : de Weimar à Macron

[7] Retraites : Et le Conseil Constitutionnel se coucha à l’heure prévue

[8] Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir » (Montesquieu)

[9] « Les conditions dans lesquelles les libertés d’expression et de réunion trouvent à s’exercer en France dans le cadre de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites sont préoccupantes »

[10] Entretien de Jean-Luc Mélenchon avec Mediapart le 4 juillet 2023 : « Le pouvoir ne contrôle plus la police, il en a peur »

[10bis] " LE PROBLÈME DE LA POLICE, C'EST LA JUSTICE ": LES MAGISTRATS RÉPONDENT À LA PHRASE-CHOC DU SYNDICAT ALLIANCE

[11] L’appel des généraux ou le fascisme en embuscade

[12" La police tue" : après un contrôle routier mortel à Paris, la classe politique se déchire sur les mots de Jean-Luc Mélenchon

[13] « En Allemagne, il y a eu un tir mortel en dix ans pour refus d’obtempérer, contre 16 en France depuis un an et demi »

[14« La mort de Nahel, c’est l’étincelle » : les raisons de la colère

[15] Ce que contenait le plan Borloo pour les banlieues écarté par Macron en 2018 et qui revient dans l’actualité

[16] Hedi, 22 ans, a été touché par un tir de LBD, roué de coups et laissé pour mort par la BAC de Marseille

[17] De la république policière à la république fasciste ?

[18] Travail, Famille, Patrie

[19] Tribune signée par 206 communistes dont 15 maires et ex-maires, 13 parlementaires et ex, des élu-es municipaux, régionaux, départementaux.

[20Manuel Bompard : La NUPES doit être à la hauteur de l'Histoire

 

Pour en savoir plus :

- Face au risque du " fascisme-pétainiste " obligation de faire Nupes de tous bois

Jean-Luc Mélenchon : Après Borne, plus de limite au hors-sol

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21 mai 2023 7 21 /05 /mai /2023 19:30
Martine Billard " NUPES : le scotch du capitaine Haddock ? "

Alors que le bloc bourgeois a clairement choisi l’extrême-droite plutôt que la NUPES, nous ne pouvons leur faire le cadeau de partir divisés et ainsi les installer comme la force politique alternative aux politiques libérales de Macron.

 

Jean-Luc Mélenchon : " NUPES : L’union est une construction, voter pour agir[11] ! "

 

Manuel Bompard : « Sans union aux européennes, la Nupes éclatera[12] » 

 

 

La NUPES[1] est née d’un accord entre les forces de gauche et écologiste après le premier tour de la présidentielle en vue des législatives. C’est un accord à la fois politique et électoral, ce qui n’est pas fréquent au sein de la gauche même si les Verts ont plusieurs fois passé des accords avec le PS. C’est même une grande première en ce qui concerne un accord englobant toutes les circonscriptions de métropole.

 

 

Sources : Martine Billard | mis à jour le 27/07/2023

- Petit retour en arrière pour construire l'avenir

  • 1997 : premier accord politique et électoral entre PS et Verts qui donne pour la première fois des député.e.s aux Verts : 8 mais pas assez pour constituer un groupe autonome (ils rejoindront le groupe RCV avec le Mouvement des Citoyens de Jean-Pierre Chevènement). Yves Cochet et Dominique Voynet deviendront ministres de Jospin. A l’époque le PCF obtient 9,94 % des voix et 34 député.e.s.

 

  • 2002 : l’élection présidentielle est marquée par l’arrivée au second tour de Jean-Marie Le Pen. Les législatives dans la foulée poussent la gauche à se serrer les coudes. Un accord politique minimal est signé entre PS et Verts accompagné d’un accord électoral laissant 58 circonscriptions aux Verts en échange de leur retrait dans 68 circonscriptions au profit du PS. Pour la première fois aussi le PS ne se présente pas dans certaines circonscriptions de député.e.s sortants PCF. Le PS n’a plus que 141 député.e.s (-115) , le PCF 21 (-13) et les Verts 3 (-5) ce qui les obligera à siéger en non-inscrits.

 

  • 2007 : les Verts refusent un accord avec le PS mais ce dernier soutient quand même les 3 sortants ainsi que François de Rugy élu en Loire-Atlantique dans le cadre d’un accord local. Le PS regagne quelques sièges en obtenant 186 mais le PCF continue à en perdre terminant à 15 député.e.s en dessous du nombre nécessaire à l’époque pour constituer un groupe. C’est ainsi que naîtra le groupe GDR regroupant communistes, Verts et des députés ultra-marins.

 

  • 2012 : signature d’un contrat de mandature entre PS et EELV[2], souvent qualifié d’a minima, plus un accord électoral censé garantir 25 à 30 député.e.s EELV en cas de victoire de la gauche. Il y aura 17 député.e.s EELV bien que la gauche ait gagné la majorité à l’Assemblée nationale après la victoire de François Hollande à la présidentielle. Il faut souligner qu’il y a eu une dizaine de dissidents PS contre des candidats EELV malgré l’accord.
    • Le Front de Gauche regroupant le PCF, le PG et d’autres forces va uni aux législatives mais 82 % des circonscriptions sont affectées au PCF. Au final 10 député.e .s sont élu.e.s dont 9 du PCF (-6) et un député PG sortant mais qui quitte rapidement le PG. Bien que le nombre nécessaire à la constitution d’un groupe ait été abaissé à 15, faute de les atteindre le PCF est obligé de continuer avec la formule GDR.

 

  • 2017 : Accord entre le PS et EELV laissant 42 circonscriptions à EELV contre 53 où ils ne se présentent pas face au PS. Mais ils n’obtiendront aucun député et le PS chute à 30 député.e.s. Le bilan du quinquennat Hollande est terrible pour le PS et EELV même si ces derniers n’y sont restés que 2 ans.
    • Le PCF et la France Insoumise n’arrivent pas à un accord. Pour plus de détails je renvoie là[3].
    • Le PCF obtient 10 député.e.s et ne peut toujours pas constituer de groupe communiste. Il choisit de reconduire la formule GDR avec des député.e.s ultra-marins.

👉 Par contre la France Insoumise obtient 17 député.e.s lui permettant de constituer son propre groupe.

 

🔴 Quand on fait un rapide bilan on voit que Les Verts puis EELV n’ont jamais réussi à obtenir des député.e.s hors accord avec le PS et que le PCF reflue depuis 2002, ce qui n’a rien à voir avec la FI qui n’est apparue qu’en 2016.

 

  • 2022 : je renvoie là aussi à mon billet de blog qui explique le contexte politique de l’accord (2017-2022 : deux contextes, deux stratégies[4]).
    • Ce qui s’est traduit par 31 député.e.s pour le PS (contre 30 sortants), 23 pour EELV soit un nombre jamais atteint, 11 pour le PCF (contre 10), 75 pour la FI.

👉 Dans le texte issu de son récent congrès, le PCF répète encore la fable que ses candidats auraient été en meilleure posture pour gagner dans certaines circonscriptions que la FI[5]. Sans vouloir être agressive il faut quand même rappeler que par exemple les circonscriptions 92-11 (Bagneux Malakoff) ou 69-4 (Vénissieux) anciennement communistes et régulièrement perdues par le PCF depuis 10 ans ont cette fois été gagnées par des candidats FI-NUPES. Pour plus de détails, là encore je vous renvoie à un précédent billet de blog (Premier bilan politique des législatives[6])

 

🔴 Donc il faut redire encore une fois que l’accord NUPES a profité à tout le monde en terme d’élu.e.s

 

Il faut d’ailleurs reconnaître que le PS (au moins sa majorité actuelle) et EELV remettent peu en cause les gains électoraux. C’est le contenu programmatique qui est plus souvent attaqué. Pourtant à l’Assemblée nationale nos député.e.s déposent des propositions de loi communes, votent les amendements des uns et des autres. Les désaccords existants étaient signalés dans l’accord[7] comme par exemple celui sur le nucléaire avec le PCF et en moindre mesure avec le PS. Ces attaques donnent donc l’impression qu’elles ont plutôt pour objet de chercher à amoindrir les points d’accord entre les différences forces afin de relativiser les possibilités d’alliance.


- Les élections européennes de 2024
Ces élections ont pour objet d’élire le Parlement européen dont il faut rappeler qu’il n’a pas le pouvoir d’initiative législative qui reste réservé à la Commission européenne et qu’au niveau budgétaire il ne peut qu’intervenir que sur les dépenses mais n’a pas la possibilité de proposer des recettes.

 

  • La première question à se poser pour ces futures élections est de savoir s’il y a la moindre possibilité d’avoir une majorité progressiste dans ce Parlement. Depuis 1999 c’est toujours la droite qui est en tête et le Parlement est géré par un accord de « gouvernement » entre droite et social-démocratie.

- Mais l’extrême-droite hélas se renforce dans de nombreux pays de l’Union et donc aussi au Parlement européen et la tentation d’une alliance de remplacement droite-extrême-droite est de plus en plus présente.

- Dans son billet Manon Aubry précise : " La présidente des socialistes au Parlement européen en a aussi pris conscience. Elle annonce (on attend de voir dans les actes !) que la coopération socialistes-libéraux-droite n’est plus possible, si la droite et les libéraux continuent à se rapprocher de l’extrême-droite "[8].

 

  • Dans ces conditions faire du débat sur Europe Fédérale ou pas le motif ou pas d’un accord est purement idéologique car la question ne se posera pas. La Commission européenne est composée d’un représentant par état et pareil les rapports de force au niveau des différents pays ne laissent pas envisager une bascule à « gauche ».

- La probabilité de modifier l’Union Européenne de l’intérieur n’est donc pas à l’ordre du jour au moins lors de ce renouvellement.

- Or rien n’empêche de préciser pendant une campagne commune pourquoi la question de l’Europe Fédérale n’est pas mise en avant sans que ses partisans renient leurs convictions.

- Comme l’a bien démontré Manon Aubry les différences de positionnement par rapport aux dossiers concrets que les parlementaires européens ont à traiter sont minimes[8].

- Les batailles à mener dans le prochain parlement tourneront encore beaucoup autour des questions de concurrence et de politique écologique pour lesquelles il y a peu de divergences.

 

  • La publication de 2 sondages, IFOP et Harris Interactive, démontreraient la nécessité de partir avec des listes séparées pour avoir plus d’élu.e .s.
SONDAGE. Européennes : le RN confirme sa première place, unie la gauche arrive ex aequo

 

Il y a plusieurs faiblesses à une telle conclusion.

- Les sondages pour les européennes se sont toujours révélés loin des résultats, notamment parce qu’il est très difficile de prévoir le taux de participation, qui est un des plus faibles de toutes les élections écartant de fait les classes populaires.

- Les électeurs perçoivent peu d’enjeux et donc ne votent pas du tout de la même façon que pour les élections nationales ou locales. Ensuite un évènement de dernier moment peut modifier du tout au tout les intentions de vote.

 

  • Mais je suis d’accord avec EELV sur un point (NDLR : sur les positionnements écologistes voir ici[10] ) :

- une liste NUPES ouvrira la voie à une liste écolo divers (conduite par Delphine Batho ?) et une liste PRG-PS dissidents.

- Maintenant les scores proposés dans ce scénario pour ces 2 types de liste me semblent peu crédibles. Or l’effet de seuil est très important puisqu’à 5 % cela donne autour de 4 sièges mais 4,99% c’est zéro.

- De la même façon rien ne dit qu’une liste PCF seul atteindrait les 5 % (l’IFOP les donne à 5 % Harris à 3 % et le score de Brossat en 2019 était de 2,49 % et celui de Roussel à la présidentielle 2,28 %.

Donc la vision de 10 député.e.s de plus en cas de listes séparées est basée sur une hypothèse plus qu’aléatoire.

 

  • Autre obstacle avancé par EELV, leur volonté de faire une campagne européenne. Mais même avec une liste unitaire rien n’empêche que chaque force ait en plus sa propre expression.

 

  • Ensuite ne concevoir l’intérêt de cette élection qu’en terme du nombre d’élu.e.s alors que cela aura peu d’effet sur la majorité à attendre au Parlement est avoir une analyse politique très restreinte des enjeux du moment.

 

 

- Et justement quels sont-ils ces enjeux des élections européennes de 2024 ?

  • Pour l’ensemble de l’Union Européenne, donner un coup d’arrêt à la montée des partis d’extrême-droite et de droite réactionnaire d’autant plus que l’urgence écologique impose des politiques que ces forces refusent totalement, sans oublier évidemment la défense de tous les droits : femmes, LGTBI+, migrants

 

  • Vu le poids de Le Pen dans l’extrême-droite européenne, l’enjeu de limiter le score du RN est fondamental pour l’Union Européenne et pour la France évidemment. Les laisser continuer à progresser aura forcément des répercussions sur la vie politique française.

 

  • Alors que le bloc bourgeois a clairement choisi l’extrême-droite plutôt que la NUPES, nous ne pouvons leur faire le cadeau de partir divisés et ainsi les installer comme la force politique alternative aux politiques libérales de Macron.

 

🔴 Alors oui il faut tout faire pour une liste NUPES avec un programme basé sur les batailles à mener pour les 5 ans de la législature concernée.

 

 

95% des insoumis·es soutiennent une liste NUPES aux élections européennes

 

Notes :

[1] Nupes

[2] Les principaux points de l'accord PS-EELV

[3] Législatives 2017 et candidatures PCF

[4] 2017-2022 : deux contextes, deux stratégies

[5] Le 39è congrès du PCF a abordé les questions de stratégie socialiste

[6] Premier bilan politique des législatives

[7] Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale

[8] Manon Aubry : " Liste commune NUPES aux européennes : je réponds sur le fond aux écologistes "

[9] Unie, la gauche arriverait en tête aux européennes, ex aequo avec le Rassemblement national, selon notre sondage.

[10] Positionnement des écologistes d'EELV

[11] Jean-Luc Mélenchon : voter pour agir !

[12] Manuel Bompard : « Sans union aux européennes, la Nupes éclatera »

 

Pour en savoir plus :

- Européennes 2024: La France insoumise plaide pour une liste commune

- Peut-on imaginer que la Nupes présente des candidatures communes aux élections européennes ? M. Bompard : " Il est trop tôt pour avoir cette discussion. Mais, à titre personnel, je pense qu’on devrait se fixer cette ambition et travailler à cette perspective. S’il y a une volonté partagée, nous devons être en capacité d’y parvenir. Les désaccords sont à relativiser. "

- Européennes : LFI prête à laisser la tête de liste à EELV pour une liste commune

- Le député Insoumis Manuel Bompard plaide toujours pour une liste commune de la Nupes aux européennes.

- Mélenchon annonce une « réunion au sommet » la semaine prochaine pour parler de l’avenir de la Nupes

- François Ruffin insiste pour une liste commune aux Européennes

- Manon Aubry : " Liste commune NUPES aux européennes : je réponds sur le fond aux écologistes "

- Consultation des insoumis : Votez sur l’approfondissement de la NUPES avec une liste commune aux élections européennes !

- Nupes : mais à quoi jouent les communistes ?

- juillet 2023 : PS, PCF et EELV enterrent la NUPES pour les Sénatoriales de 2023

- 95% des insoumis·es soutiennent une liste NUPES aux élections européennes

- Manuel Bompard : « La NUPES doit être à la hauteur de l’Histoire

 

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Rédacteur

  • Pour une Révolution citoyenne par les urnes
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT  de 1978 à 2022.
  • Retraité SNCF, engagé politiquement depuis l'âge de 15 ans, militant du PCF de 1971 à 2008, adhérent au Parti de Gauche et à la France Insoumise depuis leur création, ex secrétaire de syndicat, d'Union locale et conseiller Prud'homme CGT de 1978 à 2022.

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